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Y a-t-il un sage dans la cité ?
Chronique
Publié dans Le Temps le 04 - 10 - 2012

Au fil des événements que vit le pays dont les échos nous parviennent à travers les médias et des personnes directement ou indirectement impliquées, on constate que la violence physique à l'encontre des activistes des droits de l'Homme, des artistes ou encore des personnalités politiques prend une tournure inquiétante au risque de devenir un phénomène qu'on ne saura maîtriser.
Nous sommes en Tunisie à quelques pas d'une spirale dont les ravages n'épargneront personne.
Quels que soient les auteurs de ces actes et quelles que soient les motivations de ceux qui les commettent, il est de la responsabilité de tous et notamment les pouvoirs publics chargés d'appliquer la loi d'agir pour mettre fin à cette anomalie qui ne sied nullement avec la Tunisie post-révolutionnaire.
Si non le torrent emportera tout sans distinction.
La Tunisie actuelle qui est en phase de transition démocratique, phase sans doute la plus difficile et qui est entourée de dangers de toute part, a besoin de sagesse, surtout.
La surenchère à laquelle nous assistons tous le jours et les tiraillements incessants ne font qu'ajouter aux malentendus pour les transformer en véritables conflits.
Cette guéguerre attisée malheureusement par certains médias qui n'ont rien retenu des leçons du passé ne mène que vers l'affrontements dont les nuages annonciateurs s'amoncellent dans le ciel de la belle Tunisie.

Où va-t-on à ce train-ci ?

Il est déplorable de voir ceux qui sont censés prendre de la hauteur et faire preuve de sagesse succomber à la tentation de la polémique stérile et faire de l'insulte une arme pour tenter d'abattre son rival politique. Une attitude le moins qu'on puisse dire qu'elle est irresponsable, elle ne fait qu'exacerber les tensions et donner des arguments et des armes aux professionnels du désordre et du chaos, sans lesquels ils n'ont point d'existence.
Nos politiques de tout bord sont-ils conscients des dangers qui guettent le pays et de la gravité de la situation dans laquelle se trouve notre économie et les conditions sociales allant se dégradant avec le chômage qui sévit à grande échelle et la hausse vertigineuse des produits de premières nécessités ?
A première vue, il semblerait qu'ils vivent sur une autre planète. Si non, comment expliquer qu'ils trouvent toujours des excuses aux actes de violence commis ça et là, et cette bienveillance à l'égard des fauteurs de troubles ?
Agir en terme d'échéances électorales, et oublier que le pays est en phase de construction après les événements qui l'avaient secoué porte à croire que tout est affaire d'intérêt, mais, des intérêts où seuls les sentiments de méfiance, voire de haine sont les maîtres de nos actions. Point de raison, alors que la cité a un besoin crucial de sages qui savent faire la part des choses pour ne tenir compte que de l'intérêt national et rien d'autre.
A la fin, tout le monde en sortira gagnant et assurément grandi pour avoir participé à la construction et l'émergence d'une vraie démocratie où chacun a droit de cité.


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