Signature de sept protocoles de coopération dont cinq avec la Commission Européenne (Tourisme, Industrie et Transport) Forte présence des Européens parmi lesquels Antonio Tajani Vice -président de la Commission Européenne Comme prévu, les travaux du Carrefour d'Affaires et de Technologies (CAT 2012), ont démarré hier au palais des congrès El Kram. Cette première journée a été marquée par la présence d'une forte délégation gouvernementale dirigée par Hammadi Jebali, Premier ministre, Lamine Chakhari, ministre de l'Industrie et Riadh Bettaieb, ministre de la Coopération Internationale et de l'Investissement. Y ont pris part également à cette première journée, Tajani, vice-président de la Commission européenne chargé de l'Industrie et de l'Entrepreneuriat, outre les représentants des grandes entreprises ainsi que ceux d'organisations patronales européennes en provenance de dix pays européens. Selon les organisateurs, au moins 1000 participants étrangers, assistent à ce salon qui comporte trois composantes principales. La première composante correspond à un salon international du développement industriel qui devrait abriter au moins 300 entreprises tunisiennes industrielles et de services. La deuxième composante consiste en l'aménagement d'un espace dédié aux forums débattant des thèmes d'actualité tels que le développement de l'industrie, l'entrepreneuriat... Sont également programmés des workshops sur "le développement régional" et les "PME", (troisième composantes). Au total, se sont environ 2000 rendez-vous, selon Férid Tounsi, DG de l'Agence de Promotion de l'Industrie et de l'Innovation (APII). Ces rendez-vous seront répartis entre des rencontres BtoB, des rencontres entre entreprises et des jeunes promoteurs ainsi que les demandeurs d'emplois.
Sept protocoles d'accord signés L'inauguration du CAT 2012, a connu la signature de sept protocoles d'accord qui touchent à des thèmes différents. On note principalement, trois protocoles d'accords signés avec la Commission européenne présentée par Antonio Tajani, son Vice Président, et le Ministère de l'Industrie. Ces protocoles se répartissent entre une lettre d'intention concernant le dialogue sur la politique des PME, une lettre d'intention relative au renforcement du dialogue politique sur les matières premières ainsi qu'une autre lettre d'intention qui vise le renforcement de la coopération et de l'échange d'informations dans le domaine de la normalisation. Le Ministère de Transport a également signé avec la Commission Européenne une lettre d'intention relative à la coopération dans le domaine de la navigation par satellite. Le cinquième protocole d'accord (signé entre le Ministère de Tourisme et la Commission Européenne) consiste en une lettre d'intention sur le renforcement du dialogue dans le domaine du tourisme ! (Les lettres d'intention se succèdent, mais ne se ressemblent pas !). Les deux derniers protocoles d'accord sont respectivement signés par la Commission Européenne et l'APII, le Pôle de Compétitivité du textile (MFCPOLE) et le projet TEXTILE 2020 cofinancé par la Commission Européenne, ainsi qu'un autre protocole signé entre l'association NAMAA et l'association turque AKTIF. Zied DABBAR Le nouveau Code d'Investissement sera prêt à la fin de cette année Interrogés par « Le Temps », sur le nouveau Code d'Investissement, le Premier ministre ainsi que le Ministre de la Coopération Internationale (Ridha Bettaieb) ont déclaré qu'ils espèrent que ce nouveau code sera prêt à la fin de cette année. « Les négociations et les consultations avec les différentes parties prenantes sont en cours. La genèse de ce code devra faire l'objet d'un consensus national. Nous aurons ‘'InchAllah'' un code qui permettra le renforcement et l'encouragement des investissements locaux ainsi qu'étrangers dans tout le pays notamment les régions intérieures», estime Hammadi Jebali Pour Ridha Bettaieb, ce code servira de locomotive pour encourager les investissements. ‘'Wait and see'' !
Antonio Tajani, revendique la sécurité et la sécurité juridique ! Ce sont l'une parmi les principales « clauses » entre autres revendications de la partie européenne à la Tunisie pour mieux attirer les investissements, mais surtout pour mieux renforcer le partenariat tuniso-européen, « qui a son statut avancé », affirme-t-il.