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Faits de socété
Publié dans Le Temps le 30 - 11 - 2012


Perpétuité pour le tueur
L'accusé dans cette affaire de meurtre prémédité, est âgé de 28 ans. Quelques affaires de braquage et agressions nous donnent une idée sur ses antécédents judiciaires. Entre lui et la victime, le défunt, il y avait plusieurs différends. Ils vouaient l'un envers l'autre une haine indescriptible. C'est les raisons qui ont poussé au drame.
L'accusé avait un complice, actuellement en fuite, qui l'a aidé à réaliser son crime. Plusieurs mandats de recherches ont été lancés à son encontre. Il finira par abdiquer.
Pour revenir aux éléments de l'enquête, le jour des faits vers cinq heures de l'après midi, les trois individus se sont croisés dans une des rues de leur cité populaire située dans la périphérie de la capitale. La victime, l'accusé et son complice. Ça a commencé par des reproches, une dispute s'en suivit pour finir par une bagarre ou chacun étalait la force de ses biceps. Le défunt était costaud. Aucune personne ne pouvait résister à son coup de poing. Il mettait KO tous ceux qui s'affrontaient à lui. Il a cogné l'accusé. La riposte était dure, sans pitié. Avec l'aide de son complice le jeune homme est arrivé à prendre le dessus. Le défunt s'est évanoui. A ce moment les deux complices l'ont traîné pour le placer au domicile de l'accusé. Là ils se sont armés de grosses épées et ont asséné des coups mortels qui ont eu raison de lui. Il a perdu l'âme.
Une fois le forfait accompli, le complice s'est enfui tandis que l'accusé s'est rendu au poste de police pour déclarer que le défunt a fait irruption à son domicile dans le but de le tuer. Il était obligé de l'abattre . Il s'est considéré en état de légitime défense.
Les policiers se sont rendus sur les lieux et ont procédé aux investigations d'usage. Le cadavre a été transporté à la morgue de l'hôpital Charles Nicole pour l'autopsie.
L'accusé a été placé en garde à vue pour les besoins de l'enquête. Il a maintenu ses déclarations insistant sur l'état de légitime défense, mais les témoins qui ont assisté à la scène ont tous déclaré que le défunt a été traîné par ses agresseurs et placé au domicile de l'accusé. Ils ont même vu la manière avec laquelle les deux accusés assénaient des coups d'épées à leur victime.
L'accusé a été donc traduit devant le tribunal.
Devant le juge il a réitéré ses déclarations données au cours de l'enquête. Le juge n'a pas été convaincu et a rappelé à l'accusé les déclarations des témoins ainsi que le rapport d'autopsie qui explique que la victime a reçu plusieurs coups d'épées dans plusieurs endroits de son corps.
Après la plaidoirie de l'avocat et les délibérations, l'accusé a été condamné à une peine de prison à perpétuité.

Il abuse d'une handicapée mentale
Profiter de l'état déficient d'une jeune fille handicapée mentale pour la déshonorer, abuser d'elle et lui faire perdre sa virginité est tout simplement un acte inhumain, un acte abject.
La mère de la victime s'est rendue accompagnée de cette dernière au commissariat de police et a déposé plainte contre l'individu incriminé. La jeune fille assez perturbée a raconté sa mésaventure aux auxiliaires de la justice. Il y a de cela trois ans elle a rencontré l'inculpé chez lui au domicile de ses parents. Il a abusé d'elle . Après avoir assouvi ses instincts bestiaux il l'a gardée près de lui dans le but de profiter encore mais il a été contrarié par l'arrivée de sa mère qui a demandé à la jeune fille de retourner chez ses parents.
Quelques temps après, la jeune fille a vu son ventre grossir. Elle est tombée enceinte. Elle a attendu l'évènement. Mais le bébé était mort à la naissance. C'est à ce moment que la victime a tout raconté à sa mère. Elle continuait toutefois à se faire soigner à l'hôpital psychiatrique. Son médecin traitant à fourni à la mère une attestation certifiant que sa fille souffre de troubles psychiatriques. Elle est incapable de différentier le bien du mal.
Après avoir relaté les faits, la mère a demandé à poursuivre pénalement le jeune homme.
Le jeune homme a été arrêté. Il a donné sa version signalant avoir eu un rapport avec la jeune fille voilà quatre ans. Il a déclaré avoir reçu la visite de cette dernière. Elle lui a relaté sa situation et ses problèmes avec les membres de sa famille.
Ils sont montés sur la terrasse de la maison et là la fille s'est donnée à lui sans aucune contrainte de sa part. Elle était totalement consentante.
Une confrontation a eu lieu entre l'inculpée et la plaignante. Cette dernière a maintenu ses déclarations données lors de son premier interrogatoire. Par la suite et contre toute attente, elle s'est rétractée et a déclaré avoir été violée par deux jeunes individus. Elle s'est donnée à l'inculpé avec son consentement et elle a déclaré que ce n'est pas lui le responsable de la perte de sa virginité.
L'inculpé a été traduit en liberté devant une chambre criminelle qui l'a condamné à une peine de cinq ans de prison ferme. Il a fait opposition et l'affaire a été traitée de nouveau devant la chambre criminelle de la cour d'appel de Tunis. L'inculpé ne s'est pas présenté. Ceci a donné la certitude au Ministère public que le jeune homme était coupable. Il a demandé d'alourdir la peine.
Après les délibérations, le juge a confirmé le 1èr jugement, à savoir cinq ans de prison ferme, mais avec exécution immédiate. Un mandat d'amener a été lancé contre l'inculpé.

Braquage en un clin d'œil
Trois dames originaires de la ville de Kairouan étaient à bord de la voiture appartenant à l'une d'elles. Une voiture de marque Nissan Joke assez coûteuse. Elles se dirigeaient vers l'Aéroport de Monastir pour accompagner l'une d'elles qui devait embarquer à bord d'un vol à destination de Paris.
Vers 6H30 du matin au niveau d'un rond-point à proximité de l'Aéroport ,une voiture de marque Mercedes s'est arrêtée juste devant elles les obligeant à s'arrêter. Trois individus cagoulés et armés ont tiré des coups de feu en l'air. L'un d'eux tenait une hache. Il les a obligées sous la menace de quitter leur véhicule. L'un d'eux a pris place au volant et a démarré en trombe alors que les deux autres ont rejoint la deuxième voiture pour démarrer également laissant les trois dames au bord de la route.
Les dames avaient dans leurs sacs des sommes d'argent à savoir 6000 Euros, des bijoux estimés à 7000 Dinars, des téléphones portables, un IPAD, des lunettes de marque signées d'un label international et une somme de 4000 Dinars dans le sac de la conductrice.
Bien entendu à l'intérieur de la voiture il y avait également le passeport de la passagère, les papiers d'identité des trois dames, les papiers de la voiture.
L'opération de braquage n'a duré que 5 minutes.
Les trois dames se sont rendues à la Direction régionale de la police judiciaire de Monastir où elles ont déposé plainte.
Des recherches actives sont en cours afin de retrouver les coupables.

Le geste de trop
A la suite d'un télescopage, les deux conducteurs, Un professeur universitaire et une avocate, se sont échangés quelques paroles indécentes, chacun mettant la responsabilité de ce petit incident sur l'autre. Puis quelques passants sont intervenus pour les séparer.
Chacun a repris sa route. Le hasard a voulu qu'ils se croisent une deuxième fois au niveau d'un rond-point. Ils ont abaissé les fenêtres et se sont de nouveau querellés. Le professeur dans un état d'énervement suprême s'est exprimé par un geste inacceptable (un bras d'honneur à l'avocate).
Cette dernière juriste de carrière a relevé le numéro d'immatriculation de la voiture et s'est dirigé vers le premier poste de police où elle a déposé plainte accusant le professeur d'atteinte à son honorabilité.
Le professeur a été convoqué pour les besoins de l'enquête. Il a nié l'accusation déclarant qu'il n'a jamais gesticulé mais a répondu à l'avocate qu'il était capable de se défendre en cas de dépôt de plainte.
Ils ont comparu devant le tribunal cantonal. Chacun a défendu sa cause. Après les plaidoiries des deux avocats, le tribunal a condamné le professeur à deux mois de prison assortis du sursis.

Affaire de la société Publicitaire Bien vu
La chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis a procédé à l'examen de l'affaire touchant la société publicitaire Bien vu qui s'est octroyée, d'une façon non conforme à la législation en vigueur, le monopole de la publicité de l'état Tunisien pour la promotion du Tourisme.
Plusieurs personnalités de l'ancien régime sont impliquées dans cette affaire et particulièrement le Président déchu et son épouse Leïla considérés en fuite. L'ex Ministre du Tourisme Khelil Laajimi ainsi que le Directeur Général de l'office National du Tourisme Med Raouf El Jomni les deux en liberté provisoire, Abdelwahab Abdallah ex conseiller du Président et membre influent au sein de la commission tripartite responsable de l'octroi des transactions, en état d'arrestation. Mourad Mehdoui et son épouse Lilia Nacef les deux gérants responsables de la société Bien vu et qui sont des neveux de l'épouse de l'ex Président.
A l'ouverture de l'audience, le représentant du contentieux de l'état a demandé le report de l'affaire afin de lui permettre de préparer les demandes de la partie civile. L'avocat de Raouf El Jomni a demandé également le report afin de préparer les éléments de défense. Le Ministère public a demandé le report de l'affaire pour amener Lilia Nacef de son lieu de détention.
C'est à la suite du rapport de la commission sur la recherche de la vérité, la corruption et les malversations qui touchent essentiellement les entreprises de l'état que cette affaire a été déclenchée. C'est au sujet de la transaction effectuée entre l'office National du Tourisme et la société Bien vu sur les spots publicitaires sur le Tourisme en Tunisie au courant des années 2010, 2011 et 2012.
Une intervention personnelle de l'ancien Président et de son épouse auprès du Ministre du Tourisme pour que ce dernier confie cette transaction au couple Mehdoui sans qu'il y ait de véritables appels d'offre aux plus offrants. Ainsi le couple a bénéficié de plusieurs avantages de la part de l'office qui ont causé de véritables préjudices financiers à l'état. La transaction a été contraire aux normes et procédures en vigueur.
Ainsi le couple a remercié l'épouse de l'ex président en lui adressant des sommes exorbitantes d'argent destinées au renforcement des budgets des différentes associations qu'elle chapeautait .
Tous les impliqués dans cette affaire seront jugés conformément aux articles 23,82,96 et 98 du registre des procédures pénales.
L'affaire a été reportée à une date ultérieure.


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