Un jeune désespéré, tente de s'immoler par le feu à Ouled Hsen
Au comble du désespoir, un jeune homme, la trentaine, originaire de la localité des Ouled Hsen, délégation de jébéniana, a tenté avant-hier soir vers le coup de 19h, de mettre fin à ses jours, en s'immolant par le feu, devant le bureau local de la sûreté nationale. Le désespéré, dit-on, n'a pas su faire face aus multiples adversités qui lui empoisonnaient la vie. En effet, rentré bredouille de son séjour à l'étranger, cet ancien émigré a vu le sort s'acharner contre lui. Déjà les projets qu'il avait tenté de monter ont été voués à l'échec. Des différends conjugaux ajoutaient à son malheur et comble de l'adversité, il vient d'être victime du vol de sa vache, son unique bien, pour ne pas dire son trésor. De guerre lasse, le pauvre malheureux, a tenté d'en finir une fois pour toute avec toutes ces contrariétés et ces guignes ; il s'est aspergé de carburant et mis le feu à son corps. Secouru, il a été transféré au CHU Habib Bourguiba où il est admis au service des brûlés. Mais on apprend que son état est assez critique. Taieb LAJILI Meurtre mystérieux d'un gardien
Transporté d'urgence par les propriétaires du domicile à l'hôpital, il est décédé sans avoir donné le moindre détail sur sa mort. Il est probable que le tueur ait laissé une preuve qui pourrait l'accabler. Les éléments du dossier révèlent que les propriétaires des lieux ont découvert par inadvertance, le gardien de leur maison étendu par terre dans un état d'évanouissement total. Ils l'ont conduit d'urgence à l'hôpital. Mais la mort a eu raison de lui. Il est décédé en laissant derrière lui une famille attristée par cette mort inattendue et pour laquelle ils n'ont pas trouvé à ce jour une réponse convaincante. Ce qui a donné la preuve que la mort est provoquée c'est le rapport d'autopsie qui a révélé que la victime est décédée suite à une agression. Les enquêteurs de la police judiciaire du LAC ont pris l'affaire en main et ont procédé à une série d'investigations. Ils ont trouvé dans la chambre du gardien une portion de produit stupéfiant, ce qui signifiait que le défunt était en contact avec des dealers ou vendeurs de ce produit. Continuant sur leur lancée, les enquêteurs ont identifié un jeune homme qui rendait visite de temps en temps au gardien, il a un casier judiciaire chargé et était mêlé à plusieurs affaires de justice. Il s'est éclipsé depuis la mort du gardien. Il a été épié et suivi dans ses moindres déplacements. Les enquêteurs ont fini par l'arrêter pour l'interroger. Le jeune homme a déclaré être non concerné par ce meurtre. Il a rendu visite plusieurs fois au gardien pour s'approvisionner en zatla. C'est tout ce qu'il a à se reprocher. S'agit-il d'un règlement de comptes entre dealers ?? C'est un point d'interrogation pour lequel les enquêteurs essayent de trouver une réponse. Le jeune homme a été traduit devant le juge d'instruction pour complément d'enquête.
Sauvée par son frère
Elle traversait la grande avenue qui sépare les deux zones de la cité populaire où elle habite. Elle pressait le pas pour atteindre la station du métro. Elle ne se souciait guère des passants qui la côtoyaient. Un individu l'a remarquée, il l'a suivie, s'est approché d'elle et lui a lancé quelques mots lui relatant sa beauté physique et sa belle démarche. Mais elle était habituée à ce genre de procédés, elle fit mine de ne pas entendre et continuait à accélérer le pas. Ce rejet a énervé le jeune homme car il pensait avoir trouvée une proie facile. Sa réaction, était fulgurante, il a changé de vocabulaire et s'est adressé à la fille en termes inacceptables et indécents la traitant de tous les noms. Le frère de la jeune fille était de passage. Il a remarqué les agissements de l'individu et sa manière de s'adresser à sa sœur. Chose inadmissible et inacceptable. Il a couru et a intercepté le bonhomme. Une bagarre éclata qui a failli être dramatique puisque l'individu sans scrupules a tiré un couteau caché sous ses vêtements et a porté un grand coup au frère, mais le réflexe de ce dernier l'a sauvé car en voyant le couteau il s'est protégé. Le coup est parti pour atteindre le visage. Une balafre qui a nécessité son transfert à l'hôpital pour recevoir les soins nécessaires.
L'individu s'est enfui
Après avoir quitté l'hôpital le jeune homme accompagné de sa sœur s'est rendu au commissariat de police pour déposer plainte contre l'individu connu par tous les habitants de la cité. Il a relaté les faits et a demandé à le poursuivre pénalement. Arrêté, l'inculpé a nié avoir agressé le frère mais a reconnu avoir importuné la jeune fille. Traduit en état d'arrestation devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis, il a réitéré ses déclarations données lors de l'enquête préliminaire en déclarant n'avoir jamais utilisé d'arme blanche. Le juge l'a confronté avec le certificat médical délivré au plaignant ainsi que de la confrontation qui a eu lieu. Il a persisté dans ses déclarations. Cette attitude n'a pas convaincu les juges qui l'ont déclaré coupable. Ils l'ont condamné à une peine de trois ans de prison ferme pour agression grave causant une profonde blessure au niveau du visage et deux mois ferme pour atteinte aux bonnes mœurs.
Braquages de personnes âgées
Un trentenaire a comparu en état d'arrestation devant une chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis accusé de vols et braquages sur des personnes âgées. L'acte d'accusation stipule que le malfaiteur se présentait tous les matins aux bureaux de poste de l'Arianna, de la cité Zouhour et d'autres cités pour cibler ses proies. Il faisait semblant de remplir des formulaires et faisait attention aux citoyens venus encaisser de l'argent. Ainsi et dès que le client quitte la poste il le suit et dans une des ruelles non fréquentées, il menace le bonhomme avec couteau et lui prend tout l'argent en sa possession. Ce genre de procédés s'est multiplié. L'inculpé est concerné par sept plaintes. Le jour des faits, l'individu s'est réveillé tôt comme d'habitude, il s'est rendu au bureau de poste de l'Ariana. Il a fait semblant de remplir des formulaires et puis épiant les demandeurs de service, il a remarqué la présence d'une dame âgée attendre son tour pour encaisser un mandat de deux cents dinars. Il l'a attendue et l'a suivie quand elle a quittée les lieux. Il s'est approché d'elle et lui a pointé le couteau au niveau de ses côtes et lui a demandé de lui remettre l'argent quelle venait d'encaisser. La pauvre vieille dame a beau le supplier lui indiquant que c'est sa seule ressource financière qui lui permet de manger, il n'a rien voulu comprendre. Sous la menace elle lui a remis l'argent. Juste après il a couru pour échapper aux policiers. Mais la chance a voulu que certains jeunes étaient dans les parages et ont vu le manège et comment la vieille dame le suppliait. Leur courage et surtout le désir de porter secours à la dame les a poussés à agir. Ils ont couru. Ils l'ont rattrapé et on fait appel à la police. Les agents sont arrivés et ont arrêté l'individu. Devant le juge il a nié les faits. Le juge l'a confronté avec les sept plaintes émanant de personnes âgées. Il n'a rien répondu. L'affaire a été reportée à une date ultérieure sur demande de l'avocat de l'inculpé.
Il terrorisait les habitants de son village
Il s'agit d'un dangereux délinquant âgé d'une quarantaine d'années, un homme sans scrupules. Il a terrorisé tous les quartiers de son village. Ses outils de travail sont une épée ancienne, des couteaux, des gourdins des bombes à gaz. Il les utilisait à chaque braquage ou agression. Ce comportement est arrivé à la connaissance des autorités locales : Omda et Garde Nationale. Les gens avaient tellement peur. Ils se sont rassemblés pour aller voir les responsables. Ainsi une enquête a été ouverte et les recherches ont commencé. Il fallait bien le capturer. Le mec était chevronné, il s'est même permis d'accéder aux domiciles pour braquer, agresser et terroriser, armé de son épée et grâce également à la force de ses biceps. Les forces d'intervention rapide en totale collaboration avec la brigade des investigations judiciaires du Gouvernorat de Nabeul, ont pris la Direction du village décidés à en finir avec le bonhomme. Il savait qu'il était recherché et poursuivi pour les dizaines de braquages effectués. Pour cette raison il a pris soin de choisir sa cache. Il a pris pour abri une ancienne demeure située en dehors du village et à proximité de quelques ruines romaines. Il avait des éclaireurs en ville qui l'informaient en cas de rafle. L'un de ses amis a devancé les forces de l'ordre pour essayer de le faire évader. Pour ce faire il a loué une mobylette et a tenté l'opération. Il a réussi en quelque sorte car il a fallu deux jours de recherches et de poursuites. Au moment où il allait être capturé, il a réussi à sauter dans un camion appartenant à un agriculteur. Il lui a pointé l'épée au niveau du cou et a menacé les agents de l'ordre de le tuer si jamais ils osent s'approcher de lui. C'est là où commença réellement le bras de fer. Il fallait le capturer et sauver l'agriculteur. Ils ont mis à exécution un plan qui a heureusement abouti. Ils ont cerné le lieu où stationnait le camion et ont réussi après de gros efforts à l'atteindre d'une cible qui l'a immobilisé. Très vite ils lui ont passé les menottes et conduit l'agriculteur à l'hôpital pour le remettre sur pied car il avait perdu connaissance et tout son corps tremblait de peur. Dès sa capture les habitants du village ont crié de joie, tellement la peur les avait envahis. Ils relataient les agressions quotidiennes de cet individu sans foi ni loi. Il accédait aux domiciles prenait tout sous la menace. Une fois il a braqué un habitant et lui a volé toutes ses économies 90.000 Dinars. Il a menacé de violer des femmes mariées. Plus de vingt délits commis. Il faut noter que son casier judiciaire est trop chargé. Plusieurs fois il a été incarcéré dont une pour tentative de meurtre. Un grand bravo aux policiers qui ont poursuivi le criminel pendant deux jours pour arriver à le capturer. Il a été incarcéré. En attendant les villageois affluent au poste de la garde nationale pour déposer des plaintes. Devant le tribunal il aura à s'expliquer de son lourd bilan. Osons espérer qu'il en payera le prix.
