Avec une seule défaite, un match nul et cinq victoires, l'Espérance possède le meilleur bilan sur l'ensemble des clubs des deux groupes « A » et « B ». Un bilan meilleur à celui de l'an passé quand elle avait concédé deux défaites sept journées après le coup d'envoi de la compétition. En effet, la défaite subie par l'équipe de Bab Souika contre le Club Africain nous donne l'impression qu'on guettait le moindre faux-pas pour la cribler de critiques frisant parfois le ridicule. On assiste aujourd'hui à une véritable campagne médiatique ayant pour but de la déstabiliser. Il est vrai qu'il s'agit d'un grand club ayant constamment polarisé les attentions. Il est vrai aussi qu'il a toujours un impact médiatique de par ses performances et ses résultats fort probants soit sur le plan local, soit sur le plan africain, donc au point de vue commercial, il s'agit d'un produit qui rapporte. Mais on ne doit pas, quand même meubler ses émissions (TV) ou fructifier son commerce (journaux) sur le dos d'autrui. Il y a aussi, ceux qui ont profité de cette conjoncture pour régler des comptes, non seulement avec l'Espérance, mais aussi avec son entraîneur qui a éteint hier sa 50ème bougie. On dit que la réussite suscite la jalousie. C'est bien le cas. Trois finales africaines d'affilée, un titre continental, 4 titres consécutifs locaux, leader de son groupe. Que veut-on de plus ? Quelle est l'équipe où l'entraîneur qui en a fait autant dans un laps de temps aussi court ? Quand on s'aperçoit de la lassitude physique et mentale de quelques joueurs de base, sollicités conjointement par l'Equipe nationale, durant plus de trois ans, sans répit. Quand on se rend compte des forfaits causés par les blessures ou le départ d'une kyrielle de joueurs partis monnayer leur talent sous d'autres cieux, on doit se rendre à l'évidence de ce passage à vide qui ne sera sûrement que de courte durée, d'autant plus que la trêve hivernale est tombée à pic, en vue d'apporter les réajustements nécessaires. En Espagne, un club géant comme le Real Madrid a fini par concéder un passif de 16 points sur Barcelone, sans que personne n'a crié à la catastrophe ou tenté de pointer l'index vers Mourinho. La-bàs, les gens savent pertinemment qu'en football, il faut tout prévoir, tellement les impondérables les plus inattendus peuvent surgir à n'importe quel moment. Ils savent aussi que les résultats restent, tributaires, parfois, des détails les plus insignifiants. A titre d'exemple, si Mouelhi avait transformé le penalty, contre l'ASM, on aurait assisté, depuis, à un autre discours. Or, le fort de l'Espérance réside dans cette union sacrée soit dans la victoire, soit dans l'échec. Et c'est là où réside, justement le secret des grands clubs. N'en déplaise aux récalcitrants qui retrouveront toujours à redire. Ceux qui respectent la déontologie et qui se sentent honnêtes en leur âme et conscience doivent reconnaître le mérite de l'Espérance dans ses missions hors frontières, lequel mérite a eu constamment un impact positif sur l'image du football tunisien. Cela aussi est important, et même mieux que les résultats qui ne sont en fin de compte, qu'éphémères. Raouf CHAOUACHI
Ahmed Akaïchi et Emeka à pied d'œuvre Les joueurs de l'Espérance Sportive de Tunis ou ce qu'il en reste ont été soumis à deux séances d'entraînement les lundi et mardi. Parmi l'effectif présent se trouvaient les deux nouvelles recrues Ahmed Akaïchi et le jeune Nigérian Emeka. Il est tôt de porter un jugement de valeur sur l'apport qu'ils sont en mesure d'apporter à l'équipe. Passe pour Emeka qui a tout le temps devant lui pour confirmer tout le bien que le staff technique pense de lui. Les choses se présentent, par contre, autrement pour Akaïchi acculé à donner, séance tenante, le plus souhaité pour justifier son recrutement et faire oublier un tant soit peu Yannick Njeng si son départ vient à se confirmer. Clottey et Afful au Ghana Il n'y a pas que les joueurs retenus en Equipe nationale tunisienne qui manquent à l'Espérance de Tunis. Harrisson Afful et Emmanuel Clottey le sont également ayant été convoqués par le sélectionneur du Ghana en prévision de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations en Afrique du Sud. Le staff technique ne pourra pas également continuer à disposer régulièrement des jeunes joueurs convoqués parmi l'effectif des seniors. Plusieurs d'entre eux devront répondre aux convocations au sien des sélections des U 17 et des U.20.