Pas de modification des tarifs conventionnels adoptés, a affirmé hier la Caisse nationale d'assurance-maladie ( CNAM). Dans un communiqué, la Caisse s'est dite surprise par la « décision unilatérale » du syndicat des médecins de libre exercice de mettre fin au système des tarifs conventionnels à partir de mars courant. « Une décision largement relayée par les médias alors que les négociations entre les deux parties sont en cours ». La Caisse considère que cette décision est contraire à l'accord sectoriel signé avec le syndicat des médecins, en ce qui concerne, notamment, le point relatif à la révision des honoraires. Dans ce communiqué, la Caisse affirme son attachement à la concertation avec toutes les parties en vue de préserver le droit des assurés aux soins, conformément à l'accord passé avec le syndicat. Pour toute réclamation ou information sur les conditions de bénéficier des prestations de soins, La CNAM appelle ses affiliés à contacter le numéro vert ( 80100295), de visiter le site de l'institution ou de s'adresser directement aux services relevant de la Caisse.
Poursuite de la grève des fonctionnaires et des agents de la municipalité de Sidi Bouzid Les fonctionnaires et les agents de la municipalité de Sidi Bouzid poursuivent, depuis samedi après-midi, une grève ouverte, pour dénoncer «l'usurpation d'un bien appartenant à la municipalité». A ce propos, le syndicat de base de la municipalité de Sidi Bouzid a rendu public, hier, un communiqué dans lequel elle dénonce la multiplication des opérations d'usurpation de locaux et de biens, propriété de la municipalité et dont la dernière en date celle d'une bâtisse qui devait être réservée aux prestations dont les bulletins de naissance, la légalisation de signature et les copies conformes, pour rapprocher les services des citoyens. Le syndicat appelle, dans son communiqué, à «l'application de la loi et la récupération de tous les biens spoliés, notamment le siège de l'agence de la Banque de l'habitat, un terrain sur la route de Gafsa qui a été entouré par un mur d'enceinte». Le secrétaire général du syndicat de base et la section de la fédération de la municipalité de Sidi Bouzid, Mohamed Jamaï, a souligné, dans une déclaration au correspondant de l'agence TAP, que toutes les possibilités de conciliation pour récupérer ces biens ont été épuisées, ce qui les a obligé à observer cette grève ouverte». Il a, dans ce sens, évoqué la possibilité d'une escalade dans le mouvement, à travers l'appel à la grève dans toutes les autres municipalités du gouvernorat, si les revendications ne sont pas satisfaites.
Sit-in des employés des chantiers au CRDA de Tozeur Les employés des chantiers relevant du Commissariat régional du développement agricole (CRDA) de Tozeur ont observé, hier matin, un sit-in au siège du CRDA pour exprimer leur rejet de la décision du ministère de l'Agriculture qui a accepté la titularisation de quelques uns parmi eux et n'a pas inscrit les autres employés sur le calendrier des titularisations, tout en revendiquant la régularisation de leurs situations et la titularisation. Dans une déclaration à la correspondante de l'agence TAP, le commissaire régional du développement agricole, Mansour Kacem, a expliqué que le ministère de l'Agriculture a fixé une liste restreinte de 38 travailleurs qui seront intégrés, sur un total de 697, ce qui a provoqué le mécontentement de la majorité des travailleurs des chantiers. Il a, en outre, indiqué que «les services régionaux ne prendront aucune mesure avant la fin des négociations, entre l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l'autorité de tutelle», expliquant qu'il est possible que l'opération des intégrations se déroule selon les priorités et conformément à des critères stricts. D'autre part, M.Mansour Kacem a souligné que le commissariat régional va prendre des mesures répressives dissuasives contre tous ceux qui font obstacle à la marche du travail, que ce soit dans la direction ou sur les chantiers relevant du commissariat.
Le Forum parlementaire mondial,les 27 et 28 mars à Tunis Le Forum parlementaire mondial (FPM) se tiendra les 27 au 28 mars 2013 à Tunis, en marge du forum social mondial (FSM). La rencontre réunira des parlementaires adhérant à la charte du FSM pour échanger les idées et avancer des propositions d'action en vue de réaliser le slogan de cette manifestation à savoir «Un autre monde est possible». Le FPM servira, selon une note de présentation sur le site du FSM, à la mise à jour du réseau parlementaire mondial et à la création d'un chapitre maghrébin. Il vise, également, à établir une meilleure coopération entre les parlementaires progressistes intéressés à travailler ensemble et en interaction avec les mouvements sociaux et les réseaux, à la construction d'alternatives à la mondialisation néolibérale. Au programme du FPM qui se déroulera au campus universitaire à El Manar, plusieurs ateliers de travail portant sur les thèmes suivants : «Quelles actions des parlementaires pour les droits des femmes», «Comment les parlementaires peuvent-t-ils promouvoir la paix dans le sud de la Méditerranée et au Sahel» et «Migrations, politique de libre-échange, austérité et dette, les parlementaires peuvent-ils aider à résoudre les contradictions. Le FPM a été créé en janvier 2001 à Porto Alegre à l'initiative de députés français et brésiliens. Le FPM s'est réuni à Cancun, à Bombay, à Caracas, Bamako, Nairobi, Belém et Dakar.
Les élèves du lycée Ahmed Amara du Kef boycottent les examens Les élèves du lycée Ahmed Amara au Kef ont refusé hier de regagner leur classe et de passer les examens du deuxième trimestre. Ce mouvement intervient en signe de protestation contre l'introduction d'un groupe de salafiste, samedi dernier, dans le lycée pour empêcher les élèves de danser le «Harlem Shake». «Les lycéens dénoncent l'attaque perpétrée par ce groupe salafiste», a précisé un enseignant au correspondant de l'Agence TAP. Certains parents ont condamné cet acte et ont demandé à la direction du lycée de déposer une plainte et suivre en justice les auteurs de l'attaque perpétrée contre le lycée. Des salafistes, munis de bâtons, ont attaqué, samedi dernier, le lycée Ahmed Amara au Kef et ont empêché des élèves de danser le ‘'Harlem shake''. Un climat de trouble a régné à l'intérieur du lycée et les cours ont été suspendus jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre qui ont réussi à maîtriser la situation.