Réunion de crise mardi au ministère de la jeunesse et des sports sous la présidence de Tarek Dhiab et de ses proches collaborateurs. Et ce, en présence de représentants du ministère de l'intérieur chargés de la sécurité dans les stades, de représentants de la FTF et de la LTFP. A l'ordre du jour de la réunion : la poursuite ou non de la compétition de football. Un fléau difficile à endiguer Pourquoi avons-nous employé le mot crise ? Comment décrire la situation que traverse le paysage sportif quand notre football est en train de vivre les pires moments de sa longue histoire. Avec à la clé un nombre incalculable de dérives, d'agressions aussi bien verbales que physiques par la faute du non respect de l'éthique sportive mais surtout par le biais d'écarts disciplinaires de joueurs et d'un laxisme impardonnable émanant de partout : fédération, ligue nationale et ligues régionales, direction nationale de l'arbitrage et bien sûr d'une frange de responsables de clubs et entraîneurs du moment que les écarts ne sont pas sévèrement réprimés. Un fléau que personne n'est parvenu à endiguer pour aboutir à cette menace de se retirer de la compétition sans hésiter à recourir au mot COMPLOT pour expliquer semblable décision. Mesures restritives Le ministère de tutelle a vite réagi et c'est à son honneur dans la mesure où il est le seul garant de la poursuite du bon déroulement du championnat même si plusieurs parties ont appelé à sa suspension. Durant plusieurs heures, les responsables entourant le ministre ont débattu du sujet pour finalement arrêter les mesures qu'ils ont estimées les plus appropriées pour que championnat et coupe aillent à leur terme dans les meilleures conditions possibles, sécuritaires notamment. - Fixer à 35 le nombre de personnes composant chaque équipe : joueurs, entraîneurs, staff médical, président du club, son secrétaire général, son trésorier et le président de la section. - Seuls les journalistes appelés à couvrir la rencontre sont autorisés à accéder au stade, ordre de mission à l'appui. Partant du fait que plusieurs confrères assistent aux rencontres sans mission précise. Semblables mesures seront de nature à faciliter la tâche des services de sécurité déterminés plus que jamais à faire respecter le huis clos et à sévir sévèrement en cas de dépassements. Une attention particulière a été, par ailleurs, accordée côté arbitres, et assistants comme aux délégués des ligues et aux commissaires de matches appelés à jouer pleinement leurs rôles. Et à bon entendeur salut.