Il s'agit d'une secrétaire dans un atelier de couture qui, se trouvant dans une crise financière, s'adonna à certaines manœuvres frauduleuses en détournant, en sa faveur, le montant de 10 mille dinars coupons de tissus. Elle avait été recrutée par le propriétaire de la société, qui après quelque temps, a été alerté par des ouvrières de ces manœuvres frauduleuses. Placée sous surveillance par le directeur, l'employée indélicate a été prise en flagrant délit et poursuivie judiciairement. Toutefois découverte, elle s'est éclipsée de la circulation. Le tribunal de première instance de Tunis l'a condamnée par défaut à 5 ans de prison ferme pour abus de confiance. Ayant fait opposition au dit jugement, elle a comparu dernièrement répondre de son forfait. Interrogée, elle avoua les faits et demanda pardon, affirmant que sa situation financière l'avait poussée à commettre ces actes frauduleux. Elle, elle a déclaré au juge que la société, victime a renoncé à se constituer partie civile aux fins de l'arrêt des poursuites. Son avocat demanda les circonstances atténuantes pour sa cliente, en sollicitant du tribunal la possibilité de lui infliger une condamnation avec sursis, surtout qu'elle n'a pas d'antécédents judiciaires. L'affaire a été reportée à une date prochaine.