Hamdi Meddeb était, hier après-midi, au rendez-vous à l'aéroport de TunisCarthage pour accueillir la délégation de l'Espérance Sportive en provenance de Marrakech. Accompagné de Abdessatar Mabkhout et Sélim Ben Yedder. Le ministère des Sports était représenté par Riadh Azzaïez et la fédération par Mourad Mestiri. Déjà à la veille de la finale de la coupe arabe des clubs vainqueurs de coupe, Hamdi Meddeb a tenu à contacter Kaïes Attia et Mongi Banani pour les inviter à transmettre aux joueurs ses souhaits de bonne chance et les exhorter à ramener le sacre arabe à Tunis. Ce fut fait et ces derniers n'ont pas manqué d'offrir cette victoire en finale à leur président. Le jeu des coulisses, comme d'habitude C'est que le message venu de ce dernier au lendemain des deux défaites concédées en football et en volleyball est venu démontrer qu'il attache la même importance à toutes les disciplines de l'association. Un message qui a constitué un catalyseur pout tout le groupe comme pour le staff technique. Cela étant, la finale de vendredi dernier ne se présentait pas sous les meilleurs auspices pour l'Espérance de Tunis. C'est que dans les coulisses de l'Union arabe de handball, on avait fort à faire pour satisfaire autant que possible la partie saoudienne que représente Ahly Jeddah l'autre finaliste de l'épreuve. A commencer par le changement de dernière minute des arbitres appelés dans un premier temps pour diriger la finale. Des Ivoiriens ont remplacé la paire qatarie désignée initialement. Cela n'a pas manqué de jeter le doute dans l'entourage de l'Espérance et par voie de conséquence parmi les joueurs. Tout ce beau monde ne parvenait pas à comprendre pas les raisons de ce changement. Il semblerait que les arbitres qataris ont refusé de diriger la finale !!! Trente six minutes en infériorité numérique Cette paire ivoirienne n'a vraiment pas été à cent pour cent impartiale dans ses décisions passant sous silence les passages en force, fermant les yeux sur les « marchers » et les entrées en zone. Pire même dans la mesure où pas moins de douze expulsions de deux minutes chacune ont sanctionné des fautes pas toujours évidentes de quelques joueurs espérantistes (L'EST a évolué 36 minutes en infériorité numérique). Bref, il fallait beaucoup de sang froid pour ne pas tomber dans le piège et les « Sang et Or » ont été exemplaires dans leur comportement sur le terrain. Une seconde période intelligemment négociée Le match en lui-même ne fut pas d'un haut niveau, il fut physique, serré même quand l'Espérance compta jusqu'à huit buts d'avance (22- 16 à la 45ème minute), les Saoudiens au sein desquels évoluait l'ex-espérantiste Gatfi ne s'avouant pas toujours battus. Pas moins de six égalisations en première mi-temps, Al Ahly parvint même à prendre à deux reprises l'avantage à la marque : 5-4 à la 10ème minute et 12-11 à la 26ème minute avant que l'Espérance n'atteint la pause avec un but d'avance (13 – 12). La seconde période de jeu a été à sens unique, les Ahlaouis ne parvenant que par à coups à revenir à la marque. Il a fallu le coup de pouce de la paire ivoirienne pour que la victoire espérantiste ne se transforme pas en naufrage. Deux buts d'écart vont finalement départager les deux équipes à deux minutes du coup de sifflet final. Une fin de match marquée par deux cartons rouges envers deux joueurs saoudiens, décision sévère, une manière des arbitres de marquer leur...intégrité. Score final : 25 – 23.
Un clin d'œil à Alain Portes Une remarque pour terminer : Sélim Zehani et Anis Mahmoudi méritent bien une convocation en Equipe nationale rien qu'au vu de leurs dernières prestations dans la compétition nationale comme en coupe arabe. L'équipe nationale étant en période de préparation, pourquoi ne pas les convoquer à titre d'essai. Espérance ST : Helal (G.B : 9 arrêts) puis Zéhani (G.B : 9 arrêts) Mahmoudi (6) – Alouini (5) – Lagha (4) – J.Mami (3) – Ghali et Mrabet (2 buts pour chacun d'eux) – Settari, Hammed et H.Hmam (1 but pour chacun d'eux) – Gaabab – Bhar – Ameur Mahmoud.