Le commissaire du match ASM-EST Mustapha Ben Yacoub reçut les consignes de Hichem Guirat de n'autoriser Yacine Harrouche à donner le coup d'envoi du match qu'au même moment que celui devant se dérouler à Radès entre le CA et l'OK. Réaction de Ameur Bahri : « c'est une mesure qui ne tient pas la route et n'entre nullement dans la réglementation et les textes en vigueur. Pour preuve, les keffois ont eu gain de cause en appel et rejouèrent leur match contre le CAB en sa basant sur le fait qu'on n'est pas encore dans les quatre derniers matches de la saison stipulant que toutes les rencontres doivent démarrer à la même minute. C'est le même cas d'espèce pour le match de la Marsa et à mon sens on n'aurait pas du imposer aux 22 acteurs 24' d'attente ! Maher Kanzari aux siens : «Le plus dur commence» Dans les vestiaires après coup, Maher Kanzari a réuni toutes ses troupes avec ce discours très clair : « Maintenant les choses sérieuses commencent. Nous avons devant nous un mois et demi avec un rythme infernal à affronter. Tous les éléments du groupe, sans la moindre exception, doivent être sur le qui vive et prêts à relever le défi et à donner le plus escompté à la demande. Nous sommes dans l'obligation de réussir tous ces challenges, c'est la destinée, la culture de l'Espérance qui doit confirmer son statut de porte drapeau du pays. L'école hammam-lifoise Questionné sur le rendement du jeune Amine Nefzi relevant Sameh Derbali au couloir droit, Kanzari a eu cette réponse : Quand il s'agit de l'école Hammam-Lifoise, pas besoin de se mettre martel en tête et de se poser des questions tellement elle a fait ses preuves et les exemples innombrables sont là pour le prouver. Antar Yahia: Forfait in extrémis Antar Yahia a ressenti une légère contracture aux ischios à l'échauffement. Dr Yacine Ben Ahmed ne voulut prendre aucun risque. Il l'examina sur place et rassura tout le monde sir la bénignité du cas mais préféra ne pas l'aligner. Kanzari appela alors Ben Mansour à la rescousse pour la suppléer. Gérard Buscher très courtois Gérard Buscher fut très courtois nous expliquant que c'était un match comme les autres pour les siens avec l'habituelle prime de 1000 dinars en cas de victoire. Il a même prié Thomas son préparateur Physique de garder le calme et de mettre en bémol ses récriminations à l'endroit des organisateurs à l'arrivée au stade de la délégation marsoise. Fin de match à la bonne franquette Accolades entre les 22 acteurs au coup de sifflet final avec poignées de mains chaleureuses échangées entre les responsables des deux bords. Un scénario qu'on aimerait voir dans tous nos stades car la finalité du sport réside finalement dans les bons rapports entre les différents protagonistes nonobstant les résultats qui sont éphémères.