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« Il faut agir vite pour éviter une autre décennie de stagnation structurelle », conclut le rapport
Etude conjointe INS et Banque mondiale sur la dynamique des entreprises tunisiennes
Publié dans Le Temps le 26 - 04 - 2013

• 55% des entreprises existantes en 1996 ont cessé leurs activités en 2010
• « La dualité entre les entreprises onshore et offshore crée un terrain de jeu inégal, ce qui limite la croissance des entreprises nationales »
Les entreprises tunisiennes et notamment les PME souffrent depuis longtemps de défaillances structurelles congénitales liées essentiellement à la petite taille et vivotent dans des problèmes de financement entraînant une médiocre productivité et un taux d'encadrement précaire.
Nombreuses sont les entreprises à bout d'arguments pécuniaires qui ont été obligés de mettre la clé sous le paillasson à peine quelques années après leur constitution. Faute de gestion rigoureuse, de business plan adéquat, de manque de visibilité et de créativité, bon nombre d'entreprises ont disparu pour ne pas dire absorbées par un marché où les unités fragiles n'ont pas de place. Après la révolution, la résurgence de problèmes conjoncturels n'a fait qu'empirer la situation des entreprises. Que dire pour les entreprises déjà en difficulté et qui ont dû fermer boutique ? Plusieurs emplois ont été détruits et les séquelles se poursuivent au jour d'aujourd'hui. Les hommes d'affaires et investisseurs sont au bout de leur patience et attendent une issue de secours éminente. Quelles seront les clés de succès pour redynamiser l'entrepreneuriat privé et libérer le potentiel du secteur privé, cadenassés depuis longtemps par des règles déloyales ? L'Institut national de la Statistique et la Banque mondiale ont mené une étude sur la dynamique des entreprises tunisiennes et plus précisément les entreprises du secteur privé hors agriculture. Cette étude s'inscrit dans le cadre plus large d'un examen des politiques de développement de la Tunisie en cours par l'institution de Bretton Wood. Deux facteurs ont été retenus par l'étude : la création d'emplois et la productivité. Selon les résultats de cette étude, le secteur privé souffre d'une stagnation structurelle, matérialisée par la faible productivité, par la quantité et la qualité d'emploi décevantes mobilisées et par la concentration sur les secteurs peu productifs et à petite échelle. « Le manque de création d'emplois a été stimulé par une mobilité ascendante très limitée…Parmi les entreprises qui existaient en 1996, 4% seulement avaient évolué en taille en 2012 et un total de 55% avaient cessé leurs activités », note le rapport.
Outre le faible rendement de l'emploi, l'étude en question fait ressortir d'autres défaillances liées à la faible productivité des entreprises privées et notamment les entreprises onshore. Même les entreprises offshore et malgré leur rôle joué dans la création d'emplois et l'attraction d'IDE, leurs activités se limitent aux activités confinées dans l'assemblage donc des activités dégageant une faible valeur ajoutée. Le rapport met en garde également contre les règles du jeu inégales entre le secteur onshore et le secteur offshore, ce qui emboîte le pas aux entreprises nationales et limite par conséquent leurs chances de croissance et donc de création d'emplois. En conclusion, l'INS et la Banque Mondiale appellent à accélérer les réformes et agir vite afin de nous épargner les tracas d'une autre décennie de stagnation structurelle pour les entreprises tunisiennes. Il va sans dire que cette étude n'est ni la première, ni la dernière de son genre. Combien d'études ont été réalisées autrefois sur les problèmes et les faiblesses de l'entreprise tunisienne en général et de l'entreprise privée en particulier, des études sans suite et sans fin dont les diagnostiques sont demeurés lettre morte. L'essentiel aujourd'hui est d'agir et d'agir vite pour sauver l'unité productive tunisienne da la débâcle. Dynamiser le potentiel caché du secteur privé devrait être la priorité du gouvernement pour relancer l'économie nationale au lieu de s'affairer à endetter le pays jusqu'au cou.


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