C'est demain jeudi que le Club Africain reprendra les entraînements après un repos de quatre jours concédés aux joueurs par le technicien néerlandais Koster. La reprise se fera en fin d'après-midi ou, vraisemblablement après la rupture du jeûne. L'entraîneur clubiste aura à composer avec le même effectif puisque, côté recrutements, rien n'a été fait et on attend toujours d'en savoir plus sur ce volet que les dirigeants « Rouge et Blanc » ont réussi à taire parfaitement… Nous savons toutefois que le Congolais Mbenza refuse de reporter la casaque clubiste et de revenir en Tunisie pour poursuivre l'aventure au parc A. De son côté, Djabou tarde à reprendre les entraînements et se prélasse en Algérie alors qu'on avait, plus d'une fois, annoncé son retour en Tunisie pour préparer la prochaine saison et pour prolonger son contrat de deux ans, soit jusqu'en 2016. On prend son temps Volet recrutements, et comme nous l'avons plus d'une fois mentionné, les dirigeants clubistes ne veulent plus commettre les mêmes erreurs pour éviter un énième flop et des dépenses inutiles. Trop de noms ont été évoqué sans que l'on passe à l'acte et sans officialiser quoi que ce soit. L'expérience de l'exercice écoulé semble avoir marqué Slim Riahi et ses proches collaborateurs, le président clubiste a dépensé beaucoup d'argent et recruté des joueurs que la réputation précède sans toutefois l'essentiel, à savoir le talent et surtout la forme physique. Les exemples ne manquent pas dans ce sens. Nous en citerions Ali Mathlouthi et précisément le Congolais Mbenza, sans oublier les Tunisiens Dhaouadi, Gharbi et Jmal. Et pour éviter les erreurs du passé, on entend également responsabiliser le staff technique et l'impliquer dans tous les recrutements pour ne pas l'entendre dire par la suite qu'il a dû composer avec un effectif déjà en place… Quoi qu'il en soit, il est certain que la déception de la saison dernière ne se répétera pas car au cours des play-offs, le Club Africain a touché le fond et ne peut, par conséquent, être aussi mauvais. L'exemple de Akermi A titre de rappel de la mauvaise gestion des dernières années, voire des derniers mois, on évoquera l'exemple de Seifeddine Akermi qui s'est vu éjecter du parc ayant refusé d'être traité comme un joueur moyen alors que certains de ses coéquipiers, à l'époque sur le banc des remplaçants, étaient mieux payés que lui. Aujourd'hui Akermi a signé un contrat de cinq ans au profit de l'Espérance de Tunis. On lui tend la perche pour rebondir et c'est le frère ennemi qui le fait. Après Mouelhi et Hicheri, c'est au tour de Akermi de prouver que quelque chose ne tourne pas rond au Club Africain…