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Parfums nostalgiques des époques révolues !
Le «surplace» perdure:
Publié dans Le Temps le 15 - 09 - 2013

Par : Khaled Guezmir - On dit, généralement, que celui qui n'avance pas recule ! Adage et sagesse populaires confirment que le « surplace » qui perdure à tous les niveaux ne fait que favoriser la nostalgie à tous les niveaux. Alors tant qu'on y est pourquoi, donc, cette « liberté de la presse » qui divise les Tunisiens et diffuse la haine ! Ben Ali avait bien raison de réduire la presse à un organe de propagande comme au bon vieux temps du gouvernement « possesseur » du royaume de Tunis.
Convoquer tous ces journalistes « rebelles » à l'autorité « divine » de l'Etat providence et en garder quelques uns en garde à vue, quoi de plus légitime et normal, pour les nostalgiques de l'Etat ancien !
Mais ce qui est risible dans tout cela, c'est que si on continue à réprimer la presse libre, on va tout simplement se retrouver à regarder « TV7 » à nouveau, tout en dormant les yeux ouvertes. Idem pour la presse écrite où tous les organes sous l'ancien régime se ressemblaient tellement qu'il suffit d'en lire « un » pour classer le reste aux archives des oubliettes !
Ennuyeuse et ennuyante la dictature ! N'est-ce pas ! Mais, seul les dictateurs s'en accommodent parce qu'ils n'y voient que leurs visages.
Autre nostalgie : seuls les naïfs politiques se doivent d'être pressés ! C'est pour cela qu'on doit cultiver la culture de Talleyrand : « Allons doucement… je suis pressé ». Alors, la Constitution peut attendre, car depuis quand est-elle appliquée ou applicable.
L'acte fondateur depuis la nuit des temps n'a servi qu'à meubler les heures laborieuses des historiens et archivistes.
Ceci est une donnée universelle et pour preuve, est-ce que M. Obama applique, aujourd'hui, la Constitution américaine, quand il encourage indirectement le terrorisme mondial à prendre possession des Etats arabes modernistes !
Ça fait deux ans que nous vivons sans « Constitution » qui n'est plus perçue comme « obligatoire » et qui n'est plus d'aucune exigence, aujourd'hui. Bien au contraire, elle semble de plus en plus constituer un handicap majeur à l'édification du nouvel Etat démocratique, en Tunisie. Une autre adage tunisien dit, non sans humour de pure saveur populaire : « Allah yardha aâlik ya rajel oummi louwel » (Dieu, bénissez le premier mari de ma mère). Beaucoup de gens et pas seulement des « nostalgiques », commencent à regretter sérieusement la Constitution du 1er juin 1959, dégraissée, bien sûr, des ajouts de Ben Ali et de la présidence à vie de Bourguiba. Encore que personnellement, je lui préfère de loin celle de Carthage (5 siècles avant Jésus Christ), qui traduit parfaitement la séparation des pouvoirs et donne la prééminence à la vertu et à la compétence. (Vous la trouverez en annexe du Livre d'Aristote la politique). Nostalgie, enfin, des parfums d'automne, du Jasmin rendant ses derniers soupirs, des odeurs envoûtantes des premières soupes de nos grands-mères, parce qu'aujourd'hui, devant la sinistrose qui a décapité la propreté de nos villes, de nos villages, de nos forêts et de nos parcs, nous n'avons plus de choix que de se boucher le nez… quant aux oreilles de nos édiles, il y a longtemps qu'elles n'entendent plus !
Vivement l'hiver !


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