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Reportage: Jamais comme cet été, Hammamet...
Publié dans Le Temps le 10 - 08 - 2014

Hammamet, une concentration de boites de nuits, restaurants, cafés, discothèques pour commencer ou finir vos soirées durant cette saison estivale. Cette belle cité vit la nuit. Elle est prise d'assaut par les estivants jusqu'à l'aube et ses quartiers vivent l'été en ébullition. Les touristes viennent demander ce qu'il se passe à Hammamet même après deux heures du matin.
Il se passe grand-chose la nuit ! Dans cette cité des jasmins c'est impossible de se garer, affirme Hédi un clubber , sans oublier que «c'est dur de rentrer entre filles sans se faire emmerder». C'est trop cher ! On s'amuse bien mais il faut un sacré budget», estime Mohamed, la trentaine.. Les cafés, les plages, les restaurants, les gargotes et même les trottoirs sont investis d'estivants venus s'oxygéner dans cette cité. A 21heure l'accès vers cette ville se fait difficilement par voiture, par bus voire par motocyclettes. Hammamet présente des symptômes sérieux. Il en résulte un encombrement, une saturation et des bouchons qui bloquent l'entrée ou la sortie de la ville. Les artères sont encombrées. La saturation y est en effet légion surtout le week-end où il est difficile de circuler. « La nuit avec les festivals, les boîtes de nuit, les restos, on ne peut plus passer. » nous dit Sami, un estivant « C'est fou. On est obligé de mettre une demi-heure pour aller du centre ville à Hammamet Sud. Il en résulte des files de voitures et vous serez incapables de conduire en raison du non-respect par certains du code de la route » Najah qui y réside est très soucieux « En plus de l'encombrement, je ne trouve pas de places pour stationner. Les parkings ne sont pas nombreux et je finis par laisser ma voiture et faire mes commissions à pied » « C'est franchement énervant ajoute Selma de Tunis. On perd beaucoup du temps pour aller au festival d'Hammamet. On circule en entonnoir. Certains usagers oublient le code de la route. Il leur arrive de s'arrêter et de nous faire écouter de la musique avec leurs baffles. On dirait qu'ils sont chez eux alors qu'ils sont tenus à être disciplinés.
Le charme discret des veillées estivales
Vibrante de jour, Hammamet devient électrisée la nuit. Elle affiche complet. Ce phénomène s'explique notamment par le fait que les « aoûttiens », sont venus nombreux . Un autre phénomène, c'est l'afflux des Algériens qui sont venus en masse cette année I se divertir à Hammamet et profiter du cadre enchanteur, des infrastructures et de la qualité des services offerts dans la région. Le charme discret des veillées estivales ne laisse personne indifférent. C'est à se demander quand les gens dorment... Ces noctambules envahissent les boîtes , certes davantage le week-end mais aussi tout le reste de la semaine! La règle, c'est l'itinérance. Il faut changer de cadre et d'ambiance. Et, à ce niveau, les nuits hammamettoises offrent une impressionnante palette de concepts, de l'ultra traditionnel à l'hyper branché. Ainsi, dans une même soirée, on ira volontiers dîner dans un restaurant typique, avant d'aller se rafraichir et danser dans des lieux très tendance.Une ambiance particulière du côté du quartier de Moncef Bey avec les boîtes de nuit les plus branchées du pays, Calypso, Havana, Le Pacha... « Les gens viennent ici pour se défouler. Ils trouvent leur compte. Ils se régalent jusqu'à l'aube. C'est magique. Une ambiance chaude, un cadre magnifique et une musique à couper le souffle. Derrière les platines, le trio de DJs résidents à l'œuvre. Des performers, d'acrobates, de lumières, de costumes Que voulez-vous de plus ! » nous dit Ali Aloulou, le gourou de la nuit qui ne cesse de s'investir dans le clubbing en invitant chaque soir les meilleurs DJ étrangers. Fadhel Chehida à quelques mètres gère avec succès son complexe El Pacha « Notre boîte fonctionne à merveille. Elle est fréquentée par les Tunisiens et aussi les touristes qui viennent s'éclater jusqu'à l'aube. C'est vrai il faut un grand staff pour gérer ce monde. Mais on arrive à satisfaire tous les besoins »Hammamet fait partie de ces villes inévitables lorsqu'il s'agit de faire la fête. Et lorsqu'on parle fiesta, certains quartiers s'imposent comme des évidences. Moncef Bey abrite ce qui se fait de mieux. C'est une étape indispensable pour les clubbers. Tout près de cette place, les restaurants musicaux fleurissent sans oublier les cafés où on est tenté par une chicha Hammamet bouge en cette période estivale. C'est le must de l'été avec ses nuits branchées, son festival, ses restaurants, son ambiance électrisante. Samira, mère de trois enfants : « C'est mon coin préféré. C'est vrai qu'on paye cher ici notre séjour. Mais les vacances, c'est sacré. C'est pourquoi, je suis tentée chaque été même si cela me coûte 2 à 3 mille dinars la semaine. Il est vrai que je me prive l'hiver et toute mon économie, je la dépense durant mes dix jours à Hammamet »Cet exemple en dit long sur les dépenses des Tunisiens durant l'été malgré la crise et la baisse du pouvoir d'achat. Nabil ajoute : «C'est toute la jetset du pays qui fréquente ces espaces. Il est vrai que malgré la crise, les estivants ont du mal à maîtriser leurs désirs. Hammamet a son charme particulier alors pourquoi se priver !


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