En recrutant un technicien de l'envergure de Philippe Troussier qui se prévaut d'une longue expérience qu'il a accumulée pendant une carrière étalée sur plus de vingt ans à la tête de la direction technique de bon nombre de sélections nationales et de clubs d'Europe, d'Asie et d'Afrique le Club Sfaxien avait à cœur de réaliser un projet. Celui ci consiste, à moyen terme, en la mise sur pied d'un ensemble hautement compétitif en mesure de monter, régulièrement, sur le podium sur le double plan national et continental. A court terme, il s'agit tout d'abord de remporter la champion's league. Pour la réalisation de ce projet,Lotfi Abdennadher et les membres de son bureau, fidèles à leurs principes de non ingérences dans les affaires de l'entraîneur, lui accordèrent carte blanche à l'instar de celle qui a été donnée à Ruud Krol ( même Hamadi Daou a bénéficié d'une grande marge de manœuvre). Philippe Troussie, réputé pour être un homme à poigne, ne badinant point avec la discipline, a hérité d'un ensemble où les choses de ce côté-là sans être inquiétantes ne répondent pas à ses normes en la matière. Discipline au sens large du terme (sur le terrain et en dehors), rigueur et sérieux sont des qualités qu'il exige de tous les joueurs de son effectif sans distinction aucune. Tous les joueurs sont traités sur un pied d'égalité et les places sont accordées aux plus méritants et en même temps en fonction de choix tactiques propres à chaque match. Les principes de Troussier comme il fallait s'y attendre provoquèrent des grincements de dents au sein du groupe notamment avec certains joueurs cadres de l'équipe (N'Dong, Ben Youssef et dernièrement Ferjani Sassi). Pour le bureau directeur le mot d'ordre est demeuré le même : Pas d'ingérence dans les affaires d'un entraîneur qui sait ce qu'il doit faire. Tout au plus aide-t- il à circonscrire à temps les problèmes quand ils surgissent. Avec le temps et l'adaptation des joueurs aux méthodes de leur entraîneur les choses sont en passe de rentrer dans l'ordre. Vita Club c'est du sérieux En terminant leader de son groupe le CSS a acquis l'avantage de disputer la demi finale retour dans son antre. Certains diront que ceci lui a fait éviter le T P Mzembé, l'épouvantail en Afrique ces dernières années. Mais l'adversaire de notre représentant, le Vita Club, l'autre monstre sacré du footbal congolais n'a rien à envier au Mazembe qu'il a réussi à battre à l'aller de la phase des poules avant de le tenir en échec au match retour. Aussi pour espérer se hisser en finale, les « Noir et Blanc » devront se surpasser face aux redoutables congolais et surtout de bien se préparer en conséquence. N'Dong habilité à disputer la demi-finale Contre l'Entente de Sétif, huit joueurs sfaxiens écopaient d'un avertissement à leur actif. Ils étaient de ce fait sous la menace d'un deuxième carton synonyme de suspension en demi-finale. Heureusement notre représentant s'en est sorti sans dégâts. Un seul joueur, Ibrahima N'Dong plus précisément, a été averti par l'arbitre du match, Eric Arnaud Otogo. Cet avertissement, étant le premier à l'actif du milieu gabonais, ne l'empêchera pas donc de jouer la première demi-finale qui aura lieu soit le 20, soit le 21 septembre en R.D du Congo