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Les « Beznessas de la Mer » : faut-il mettre de l'ordre dans la maison ?
Publié dans Le Temps le 27 - 08 - 2014

Les férusde la mer sont nombreux. Nombreux sont les vacanciers qui veulent se divertir en choisissant un voilier, un parachute, un jet ski. Ces activités nautiques leur procurent le plus grand plaisir, adrénaline et sensations fortes. Cependant pour certains vacanciers, la mer se caractérise ni plus ni moins par un immense terrain de jeu exemptde tout danger. Mais il n'en est point. Si les consignes de bases ne sont pas respectées, la mer peut s'avérer être un véritable piège où il devient parfois difficile voire impossible de s'en sortir seul. Deux accidents maritimes graves se sont produits ces derniers temps faisant des victimes parmi les touristes autochtones et étrangers. Il est à espérer que cette loi des séries s'arrêtera là et que les sorties en mer ne tourneront plus aux calvaires. Ces accidents regrettables comme nous le précise Wahid Ibrahim expert en tourisme devraient interpeller les autorités touristiques pour mettre de l'ordre dans un domaine qui semble leur échapper complètement. « Les "bases de loisirs maritimes" et les "sorties en mer" ne semblent pas obéir à des cahiers des charges suffisamment rigoureux pour éloigner les opportunistes et les charlatans et protéger le consommateur .N'importe qui disposant d'un vieux rafiot ou d'une barque à moteur s'improvise opérateur touristique pour s'adonner au transport maritime à titre onéreux, organiser des sorties risquées et même délivrer des prestations d'animation et de restauration.
Le tout, dans des conditions sécuritaires inexistantes ou rudimentaires et nullement à l'abri d'une intoxication alimentaire d'une extrême gravité. Sans compter que ce "commerce" éminemment lucratif échappe à toutes statiques et à tout contrôle fiscal .Mais le plus grave c'est que ces excursions maritimes s'effectuent sans aucun respect de l'environnement aussi bien terrestre que subaquatique: feux de barbecue à la lisière de forêts , arrachage de bois pour des Barbecues improvisés , rejet de plastiques , de canettes et de bouteilles en pleine mer , reliefs de nourritures abandonnés à l'air libre , privatisation de grottes et de criques naturelles , cueillette outrancière d'oursins , d'étoiles de mer et de coquillages , pêche sous marine sauvage , dérangement de sites de nidification d'oiseaux terrestres ou marins , non respect de capacités de charges , absence de normes d'hygiène et de prix , absence de contrôle et d'inspection , assurances » .
Halte à la prise de risques
Synonyme de farniente et de baignade, la plage peut devenir un lieu de tous les dangers Survivre en mer désigne tout simplement la capacité à rester en vie. Dans une sortie en mer, la garantie d'exotisme peut tourner au cauchemar. On observe des situations dangereuses, des vedettes par exemple entrant et sortant d'une plage à toute vitesse. Ce qui constitue un vrai danger pour les baigneurs. Ces bateaux, ces jet skis, ces voiliers sont également dangereux lorsqu'ils sillonnent les mouillages des gens. Ils peuvent les blesser. Les scooters des mers qui sillonnent nos mers sont devenus des engins très puissants, très maniables, avec lesquels il est facile de faire n'importe quoi.
Ils ne cessent de frôler les bateaux pour sauter sur les vagues de sillage, foncer trop près de la plage, sans parler du bruit assourdissant et des odeurs néfastes d'essence. . Beaucoup de propriétaires de jet-skis n'ont pas la fibre marine et ignorent tout des zones à respecter. Autre souci : l'impact écologique. Un coup de turbine, ça fait un trou de 50 cm dans le sable, quatre mètres plus bas, et ça touche l'écosystème. « Je suggère nous dit Wahid Ibrahim aux autorités de l'ONTT et de l'APAL de faire un tour du côté des criques d'El Haouaria ou même de Zembra, des plages de Hammamet ou de Sousse par exemple, pour constater les dépassements et les dégâts et prendre les mesures coercitives nécessaires. Il n'y a pas de raisons pour que les activités touristiques maritimes dans toute leur diversité échappent aux visas officiels et à l'agrément d'agences de voyages au même titre que les activités touristiques terrestres. En attendant, on est en train de jouer avec le feu et de tuer la poule aux œufs d'or .Faudra-t-il plus de malheureuses victimes pour prendre conscience de l'urgence d'une intervention énergique et durablement efficace ? »


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