Nous l'avons dit à maintes reprises que la perte de vitesse qu'a déplorée le CSS notamment lors de l'avant dernière semaine où elle essuya deux défaites consécutives face à EGSG et l'EST est causée par la démobilisation de certains de ses joueurs cadres, accaparés voire même préoccupés par le suivi des offres en leur possession. Et là nous faisons allusion surtout à Ferjani Sassi, Fakhreddine Ben Youssef, Ibrahima N'Dong et autre Youssufu Mamon. Toujours est-il que Ghazi Ghraïri ayant fini par comprendre où réside le mal qui ronge son équipe s'est finalement décidé à les mettre soit dans les gradins et c'est le cas du milieu gabonais et de Ferjani Sassi soit sur le banc en ce qui concerne Fakhreddine Ben Youssef. A leurs places il fit appel à Ghazi Challouf, Wassim Kammoun, Hamza Hadda tout en recourant à Maher Hanachi au poste de latéral droit en remplacement du Ghanéen. Un chambardement qui a touché un peu moins de la moitié de l'équipe (cinq joueurs) qui eut un effet salvateur sur la formation sfaxien qui retrouva du coup sa verve et son football offensif, fait de mouvements et d'alternance du jeu court et long. La remarquable prestation du gardien zarzissien Le CSS revigoré a pu donc stopper l'hémorragie et renouer avec la victoire amplement méritée du reste. Et, sans la sortie époustouflante du gardien Ashraf Krir véritable héros du match par ses arrêts déterminants qui ont sauvé les siens de pas moins de quatre buts tout faits. Le portier « sang et or » sudiste s'est dressé tel un rempart devant le rouleau compresseur sfaxien avant de s'avouer vaincu dans les dernières minutes de la rencontre sur deux tirs de Maâloul et de Mancer. Ghraïri qui était passé par des moments difficiles était soulagé par la victoire ayant valu à son équipe de se repositionner dans la course au titre : « je suis particulièrement satisfait du rendement des joueurs qui tenaient à se racheter après les deux dernières défaites. L'adversaire qui a fait mal à plus d'un cette saison n'était pas facile à manier mais en dépit de sa résistance il a fini par plier devant l'abnégation et l'application des miens » L'ES Zarzis, rien à redire Dans le camp Zarzissien on qualifia la défaite de logique au vue de la physionomie générale du match dominé de bout en bout par l'équipe sfaxienne. L'entraîneur adjoint Mounir Rached qui est allé jusqu'à déclarer que si son équipe avait réussi le match nul, elle aurait alors usurpé un point à l'équipe adverse».