L'Union générale tunisienne des étudiants (UGTE), proche du parti d'Ennahdha, espère obtenir 50% des places réservées aux étudiants dans les conseils scientifiques des établissements d'enseignement supérieur, lors des élections des représentants des étudiants à ces conseils, devant être organisées ce 13 novembre. Le bureau exécutif de l'UGTE a tenu, hier, à Tunis, un point de presse au cours duquel il a présenté le programme électoral de l'Organisation estudiantine. Haythem Témimi, membre du bureau exécutif, a indiqué que l'UGTE présente à ces élections, 374 candidats sur un total de 524, dans 148 établissements d'enseignement supérieur sur un total de 198. Le taux des étudiantes filles parmi les candidats atteint 40%, chiffre qualifié de saut qualitatif, dans ce domaine. D'ores et déjà, 71 places sont acquises à l'UGTE, réparties entre 63 places acquises du fait qu'elle est la seule organisation estudiantine à les briguer et 8 devant lui revenir de façon automatique. Dans une déclaration, Farès ben Tarzi, membre du bureau politique de l'UGTE, nous a indiqué que son organisation compte renforcer, lors des élections du 13 novembre prochain, son score de l'année dernière qui était 46% et atteindre 50%, signalant les divisions et les luttes de factions qui déchirent son principal rival, l'Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), arrivée, l'année dernière, à la troisième position après l'UGTE, arrivée en première position et les indépendants en deuxième position. Représentation symbolique Outre l'UGTE, les indépendants et l'UGET, des candidats sont présentés par d'autres sensibilités estudiantines dont l'organisation de la voix des étudiants (OVET), Nidâa Attalaba, proche du parti de Nidâa Tounès, et le courant islamiste. En présentant le programme électoral de l'UGTE, Haythem Témimi a insisté sur la nécessité d'accroitre la participation des étudiants à l'élaboration de la nouvelle réforme de l'enseignement supérieur en cours de discussion, et à faire en sorte que la représentation des étudiants au sein des structures universitaires élues, comme les conseils scientifiques, soit plus importante et plus active, notamment dans la perspective de l'autonomisation totale des Universités, conformément à la nouvelle réforme. Il a noté que dans l'état actuel des choses, la représentation des étudiants est quasi symbolique et reste un simple baromètre de la représentativité des différentes organisations estudiantines.