Dans cette affaire pendante devant la Cour d'appel de Tunis, le protagoniste est accusé de violation de domicile et de cambriolage, faits qualifiés en tant que crime selon le code pénal. Les faits ont éclaté lorsque l'auteur des faits, s'est introduit chez un vieil homme, après s'être assuré qu'il était seul. Ce dernier qui venait de regagner son lit, en laissant le poste de télé allumé, se rendit compte de la présence de l'intrus, et a remarqué surtout que ce dernier avait un couteau à la main. Il fut pris de peur et de panique, mais essaya de se contenir, afin de ne pas attirer éveiller son attention. Mais gagné par une grande peur il finit par s'évanouir. L'intrus a quitté les lieux après avoir fait un tour d'horizon et emporté quelques objets de valeur dont des bijoux appartenant à la femme du maître de céans. Les voisins ayant vu le cambrioleur, quitter le domicile du vieil homme en courant, ont accouru chez se dernier, et découvrirent qu'il gisait au sol, sans broncher. Transporté à l'hôpital, il fut place sous soins intensifs, mais ne pouvant supporter le choc, il fut victime d'une attaque cérébrale. Les agents de la brigade criminelle se sont dépêchés sur les lieux du crime, pour procéder aux constats nécessaires. Ils informèrent le procureur de la République, qui a ordonné l'ouverture d'une enquête, et émis un avis de recherche à l'encontre du cambrioleur. Revenu à lui, le vieil homme a déclaré dans sa déposition à la police, qu'il avait remarqué la disparition des bijoux de sa femme, avant de s'évanouir. Il ajouta qu'il ne voulait pas crier, bien qu'il s'aperçut de la présence du cambrioleur chez lui, afin de pas être attaqué par lui, surtout qu'il avait un couteau à la main. La version de l'accusé était bien différente, puisqu'il a déclaré qu'il a été alerté par les cris du vieil homme, lequel a ouvert lui-même la porte à un tiers qui était en fait le vrai cambrioleur. L'accusé ajouta qu'il l'avait vu prendre la fuite au moment où il venait pour secourir le maître de céans. Mais celui-ci s'était déjà évanoui avait-il encore précisé. Toutefois, cette version de l'accusé s'est avérée bien saugrenue, puisque les agents de la police criminelle, ont découvert qu'il planquait les bijoux volés chez lui. C'était la preuve tangible de sa culpabilité. Devant le tribunal de première instance il ne put que reconnaître son forfait en faisant part de ses regrets. Condamné en première instance à 7 ans de prison il a interjeté appel, et il sera jugé devant la cour au courant du mois de février prochain.