Leith Boulàres, jeune de ses 22 ans, est violoniste dans un groupe Fusion Factory, unique en son genre, fusionnel entre le reggae, la gnawa, et la rumba. Jouant du violon depuis l'âge de 11 ans, Leith a su alterner pour concilier entre sa passion dévorante pour la musique et ses études en ingéniorat d'informatique dans l'école ESPRIT. Le Temps : parlez-nous un peu de la relation que vous entretenez avec votre instrument. Et pourquoi l'avoir choisi ? Leith Boulàres : La musique a toujours tenue une place majeure dans ma vie, même à mon plus jeune âge. J'ai toujours était attiré par le violon, cet instrument si gracieux, et à 11 ans j'ai fini par suivre des cours de conservatoire pour apprendre à le manier et se familiariser avec. Je suis momentanément tombé sous le charme du violon. Je trouve qu'il exprime parfaitement les sentiments, la douceur, la pureté, le dynamisme, l'énergie, ... Ensuite en novembre 2014, j'ai intégré le groupe Fusion Factory, alors qu'il n'était formé que de 3 personnes. Maintenant on est 7 membres. Au fil du temps une amitié s'est créée entre nous. Chacun apporte sa touche qui fait de nous une parfaite fusion. Pensez-vous en faire votre gagne pain ? Non, non et non ! La musique, le violon et l'art sont, pour moi, une échappatoire de ma vie d'étudiant et d'adulte, une évasion, un antistress, un moyen pour cultiver en moi la patience, à toucher les gens par ton art, une manière de communiquer universellement... Je joue de la musique parce que c'est mon hobbie, le meilleur moyen que j'ai trouvé pour m'exprimer et d'éviter les embrouilles. Je ne veux pas en faire une carrière professionnelle, et je ne l'envisage pas. Je sais que s'il m'arrive de suivre ce chemin, j'y perdrai la flamme qui ravive ma passion pour le violon où l'envie de toujours gagner plus d'argent l'emportera. S'il y a une chose que j'adore en particulier concernant l'Art et le violon c'est que ça n'à rien avoir avec l'argent ou les études. Quels sont vos projets d'avenir, en groupe et en solo ? En solo, à part poursuivre mes études je n'envisage rien. Par contre, en groupe nous avons quelques projets. Nous sommes en train de composer quelques chanson pour un éventuel album, si Dieu le veut. Nous espérons commencer par faire quelques festivals en Tunisie pour ensuite, nous ouvrir sur l'échelle internationale.