On peut avancer sans ambages et à notre corps défendant que le Stade Tunisien se dirige doucement vers le chaos s'il n'y a pas une réaction des toutes ses classes, toutes confondues. Malgré l'intervention des bonnes volontés à leur tête Ghazi Ben Tounès, la crise héritée de la précédente équipe dirigeante demeure encore aujourd'hui sans solutions et parait même la plus aiguë que le club du Bardo ait connue. Il est affligeant de voir tout ce linge sale du club étalé dans les médias, il est triste comme la mort de voir le responsable principal de ce drame actuel que vit le ST, culotté qu'il soit, rater une occasion de se faire discret à défaut de prêter main à son club et non aux gens aujourd'hui à sa tête et qu'il ne porte pas dans son cœur. Voila messieurs par le biais de ce prélude, je veux juste attirer l'attention des sportifs perplexes et anxieux sur l'avenir du Stade Tunisien et témoigner d'une chose, ce que ‘les autres' n'ont pas pu faire de l'extérieur, certains de ses présumés enfants, de l'intérieur, font tout pour le voir par terre... Le calvaire, en fait, ne date pas d'aujourd'hui mais bel et bien du premier trimestre de 2011, lorsque la rue pour des motifs qui font honte a chassé les divers staffs et l'équipe responsable chapeautée à l'époque par Mohamed Dérouiche, un homme qui avait complètement transformé son club en deux ans et quelques mois. Depuis c'est la descente aux enfers, le vent de l'histoire à changé... En octobre dernier, une lueur d'espoir de retour aux devants de la scène a vu le jour avec Ghazi Ben Tounès un homme bourré de talent et d'idées, courageux, puisqu'il a accepté de prendre le train en marche, poussé par le tout Bardo (excepté quelques marginaux). Il ne pouvait pas rester sur le bord à regarder son club se noyer. Le Stade Tunisien allait mal, très mal, le sens du devoir l'a incité à plonger, et il ne pouvait rester insensible aux mauvaises prestations de son équipe première. Qu'est-ce qu'il est loin le temps où ‘la Baklawa' régnait sur le football, et qu'est ce qu'ils sont dégoûtants ces derniers temps où elle n'arrive plus à s'extirper de la zone de relégation. Jusqu'à quand va-t-il falloir vivre avec ? Les stadistes hélas ne sont pas conscients de la gravité de la situation puisqu'ils continuent de s'accuser de tous les maux, et si au cours des quatre journées qui restent de cet exercice ils ne prennent pas leur responsabilité, un jour ou l'autre l'histoire les jugera. Aujourd'hui le président du club Ghazi Ben Tounès a impulsé une nouvelle dynamique non seulement en mettant à la disposition de son équipe toutes les conditions possibles pour un meilleur devenir, mais également, en vue d'une meilleure motivation, des primes royales attendent ses joueurs. Rien ne manque à ces derniers d'être plus réalistes et concrétiser les ambitions de toute une ville en faisant le job que tout le monde attend sur le terrain.