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Pardon, je ne suis qu'un prestataire de soins...
Publié dans Le Temps le 07 - 09 - 2016

Les articles 31 et 32 du code de déontologie médicale stipulent que le médecin est redevable vis-à-vis de ses patients à une obligation de moyens et non de résultats. En d'autres termes, devant une pathologie donnée, il doit utiliser tous les moyens dont il dispose pour pouvoir poser le bon diagnostic et instaurer le traitement optimal, en adéquation avec les données actuelles de la science.
Malgré cela, tout acte médical de quelque nature que se soit (prescription de médicaments, injection, acte chirurgical..) n'est jamais complètement dénué de risques. Cela implique qu'il peut y avoir des complications ou des séquelles de tout acte médical, qui sont en dehors de la volonté du prestataire de soins.
Par ailleurs, et hormis les complications connues et rentrant dans le cadre des statistiques scientifiques, le médecin étant jusqu'à preuve du contraire un être humain, peut comme tout autre semblable de son espèce, commettre des fautes ou des erreurs dans le cadre de l'exercice de son métier.
Or, au moment où un étudiant commence son cursus d'études médicales et jusqu'à l'obtention de son diplôme ( qu'il soit généraliste ou spécialiste), à aucun moment on exige de lui un certificat d'aptitude garantissant l'appartenance à une espèce surhumaine, infaillible et irréprochable ( peut être faudrait-il y songer!) .
Cette donne semble malheureusement échapper à la majorité de nos concitoyens, et à nos respectables médias qui ne ménagent aucun effort pour dénoncer les « scandales » du milieu médical, qui semblent se répéter et se multiplier ces derniers temps.
Et tout en ayant la conviction, comme nombreux de mes collègues, que dénoncer les erreurs, fautes ou autres dépassements, est non seulement utile, mais nécessaire pour améliorer les prestations médicales dans notre pays. Je crains toutefois que la simple dénonciation ne se transforme en une campagne de dénigrement orchestrée visant à accabler la profession toute entière de maux dont elle est nullement responsable.
En effet, les nouvelles technologies de télécommunication et le développement des réseaux sociaux donnent à tout un chacun, la possibilité d'émettre son avis sur tout et n'importe quoi. Et même si cette liberté de ton et de parole reste un acquis indéniable, la crainte de travestir la réalité des faits ( d'une manière volontaire ou non ) par des « analystes » parfois auto-déclarés ou peu scrupuleux, est bien réelle.
Par ailleurs, dans le contexte de mondialisation actuelle et dans un secteur aussi concurrentiel que le secteur médical, nous ne pouvons négliger que des intentions voisines « bienveillantes » puissent participer à l'amplification démesurée de toute affaire douteuse le concernant.
Loin de tout corporatisme aveugle ou de toute paranoïa conspirationniste, il est du devoir de l'ensemble des professionnels de la santé de mettre en garde l'opinion publique contre cette cabale pas toujours innocente visant un métier, qui , quoi qu'on le dise , reste l'un des fleurons du savoir- faire tunisien, avec un niveau scientifique et une qualité de prise en charge équivalente, voire dépassant parfois, celle des pays développés.
Quant aux fautes ou erreurs pouvant émaner des professionnels de la santé, les masquer ou négliger leur présence serait plus préjudiciable que de les dénoncer. Il s'agit juste de relater les faits après les investigations nécessaires, par des personnes aux qualifications reconnues, afin d'éviter toutes les dérives démagogiques et populistes.
Pour finir je citerais ces paroles du juriste et savant musulman Al Imam Chafii «
ان المعلم و الطبيب كلاهما - لا ينصحان اذا هما لم يكرما
فاصبر لدائك ان اهنت طبيبه – و اصبر لجهلك ان جفوت معلما
A bon entendeur ...


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