Ils sont médiocres, nos guignols de la politique, mais, ce qui est plus grave, c'est qu'ils sont irresponsables et dangereux pour le pays, surtout en pareille période qui nécessite une conjugaison des efforts et des moyens pour nous éviter la menace des extrémistes religieux et durant laquelle des vies humaines sont en train d'être perdues, grâce à leurs méfaits. Heureusement, ils ne sont que trois, ces guignols de la politiques, à savoir le fameux président Mohamed Moncef Marzouki, arrivé à la présidence avec moins de dix mille voix, Mohamed Hechmi Hamdi qui veut devenir président et occuper le palais de Carthage, coûte que coûte, et le très illustre francisant Hamadi Jebali qui, malheur des temps, était arrivé à occuper le poste de chef du gouvernement, pendant la période la plus noire de l'histoire de la Tunisie. Loin d'être concerné par les dégâts commis, au cours des derniers troubles, dans le pays, chacun y est allé avec son grain de sel pour ajouter de l'huile sur le feu. Heureusement que le peuple tunisien est assez conscient pour comprendre l'ampleur du complot qui est en train d'être ourdi contre notre belle Tunisie et que tout est rentré rapidement dans l'ordre, pour que la vie reprenne son cours normal, en attendant des jours meilleurs pour tout le monde. La solution à la Moncef Marzouki Après avoir fait bouger ses pions, notamment Imed Deghije et consorts, Moncef Marzouki, l'ancien président provisoire de la république et actuel président du parti Harak Tounès Al-Irada, a appelé à des élections anticipées, dans un entretien à la chaine France 24, diffusé vendredi 22 janvier 2016. Il a déclaré que son parti soutient tous les mouvements sociaux pacifiques, mais il en avait fait de sorte que ces mouvements deviennent des attaques contre les biens publics et privés, ajoutant que le gouvernement actuel n'a aucun avenir et que des élections anticipées s'imposent. Il a justifié son appel par le fait que le gouvernement Habib Essid a échoué, car, une année après son installation, il n'a répondu à aucune des attentes du peuple, alors que lui n'avait rien fait au cours des quatre années durant lesquelles il avait sali l'ambiance de l'illustre et combien symbolique palais de Carthage. Moncef Marzouki, qui n'a pas encore digéré la raclée électorale qu'il avait subie, lui et son ancien parti, le Congrès pour la République (CPR), aux législatives et à la présidentielle de 2014, semble pressé de tout effacer et de repartir à zéro. Il cherche à profiter de la crise sociale actuelle qu'il avait alimentée dans le pays pour revenir sur les devants de la scène. Il aurait été plus crédible et, surtout, moins ridicule, s'il avait fait son autocritique et s'il ne cherche plus à faire du tort à la Tunisie en accusant, gratuitement, l'Etat de Emirats arabes unies d'être le fomenteur de ces troubles, alors qu'il sait, pertinemment, qui en sont les auteurs. Hachemi Hamdi attise le feu Le second guignol, Hechmi Hamdi, président de Tayar Al-Mahaba, a refait, aussi, surface, en revenant d'une manière des plus suspectes, dans le pays, en concomitance avec les derniers troubles. Il n'a pas trouvé mieux que de tenter de chercher à faire parler de lui en protestant à l'intérieur même du bâtiment de la Télévision nationale. Fidèle à ses méthodes d'agitateur populiste, Hechmi Hamdi a commencé par annoncer un sit-in pacifique et ouvert au siège de l'Etablissement de la télévision tunisienne (ETT) pour faire parvenir sa voix et celle de son parti, en tant que formation représentée à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) et quatrième force politique par le nombre de voix obtenues à l'élection présidentielle de 2014. Il a expliqué que son sit-in vise à protester contre le traitement qui lui avait été réservé par les responsables de la chaîne à Al-Wataniya 1. Hachemi Hamdi s'est illustré, ces dernier temps, par ses frasques et ses passages fracassants dans plusieurs de plateaux et dont deux s'étaient terminés en queue de poisson avec un départ précipité des studios. Un politicien hystérique de la sorte n'a plus de place, en Tunisie, et on doit avoir le courage de le dégager et de lui signifier qu'il est indésirable en Tunisie, un pays dont il a oublié les principes et les règles de bienséance. Jebali réapparait Pauvre Tunisie d'après la Révolution (une belle révolution) qui avait été marquée par l'arrivée d'un chef du gouvernement comme Hamadi Jebali qui avait failli mener le pays à la catastrophe. Cet ancien chef du gouvernement provisoire (janvier 2012 – mars 2013) et ex-secrétaire général d'Ennahdha, a lancé un appel à toutes les parties politiques «sincères» (sic), les personnalités nationales et les acteurs sociaux influents, toutes tendances confondues, à se concerter pour « sauver la Tunisie et sa révolution », et ce,dans le cadre d'un congrès, d'une conférence ou d'un dialogue national. Dans un post publié sur sa page officielle Facebook, Hamadi Jebali considère que «la vague de protestations et de revendications enregistrées dans le pays est légitime et constitue la preuve de l'échec de l'élite politique (Il a oublié ses propres échecs), avec toutes ses composantes, incapables de répondre aux appels des jeunes chômeurs, des catégories sociales marginalisées et des régions délaissées depuis des décennies».