Les membres du collectif de défense de l'affaire Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ont entamé, un sit-in ouvert dans les locaux du Tribunal de première instance de Tunis 1. Le collectif invite les avocats à rallier leur mouvement, demandant au parquet d'examiner l'affaire de l' »appareil secret » ou de la classer. Dans une déclaration, les membres du collectif de défense accusent le parquet d'avoir violé le devoir de neutralité dans cette affaire et de mettre en péril le principe d'indépendance de la justice. Ils ont annoncé leur décision de rendre publiques toutes les plaintes, accompagnées des preuves, intentées contre le procureur de la République près le Tribunal administratif de première instance, Béchir Akremi ainsi que les documents impliquant Sofiène Sliti, premier substitut du procureur près le Tribunal de première instance. Les membres du collectif de défense appellent la société civile et l'ensemble des Tunisiens à les soutenir afin de révéler la vérité au sujet de l'appareil secret et des crimes qu'il a commis. Séance de travail sur les préparatifs des prochaines élections Une séance de travail a eu lieu, mercredi, au siège du ministère de l'Intérieur pour examiner les préparatifs des prochaines échéances électorales. Il s'agit notamment des élections législatives et du second tour de la présidentielle anticipée. D'après un communiqué du département de l'Intérieur, la rencontre a réuni de hauts cadres sécuritaires ainsi qu'une délégation de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), conduite par son président Nabil Baffoun. Selon le calendrier électoral de l'Isie, les législatives auront lieu, le 6 octobre prochain, alors que la date du deuxième tour de la présidentielle n'est pas encore connue. Trois scénarios sont envisagés. Le second tour pourrait avoir lieu le 29 septembre, le 06 octobre ou le 13 octobre. Lors du premier tour de la présidentielle, au moins 70 mille agents et cadres de la sécurité nationale ont été déployés dans les différentes régions du pays pour assurer le bon déroulement du scrutin. Ils sont divisés en deux groupes. Le premier (48 mille agents) assurent la sécurité des centres de vote, les centres de collecte, les sièges centraux et bureaux régionaux de l'ISIE. A noter que ces agents ont bénéficié d'une formation sur les relations avec les différents acteurs intervenant dans le processus électoral.