longue réunion pour examiner les rapports sur les irrégularités liées aux élections législatives d'un point de vue juridique et des règles de conduite du scrutin. Ces rapports émanent des structures de contrôle et d'observation relevant de l'ISIE et de la Haute autorité indépendante pour la communication audio-visuelle (HAICA) qui ont relevé 1592 infractions, dont 238 violations considérées comme « graves » par les observateurs, avant l'annonce des résultats préliminaires complets, apprend l'agence TAP auprès du membre de l'ISIE, Adel Brinsi. Adel Brinsi a indiqué qu'un total de 118 infractions ont été soumises au ministère public. Il a affirmé que le Conseil de l'ISIE envisageait la possibilité d'annuler des votes ou des sièges pour certaines listes, dans le cas de preuves convaincantes de graves infractions, telles que la violation du silence électoral, l'achat de voix et l'influence sur les électeurs et autres, auquel cas, un nouveau décompte des voix doit être effectué dans les circonscriptions concernées. Le membre de l'Instance électorale a exclu que les ajustements aient une incidence sur l'ordre des listes gagnantes, même sous forme d'annulation de votes. Les résultats partiels placent Ennahdha en tête, suivi du Cœur de la Tunisie et de la coalition Al Karama, rappelle-t-on.