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LETTRE A MOEZ BEN GHARBIA
Publié dans L'expert le 01 - 04 - 2009

"Cher confrère et non moins ami à distance, Moez, je te demande aimablement de me répondre dés que possible. Avec les salutations fraternelles de Larbi DEROUICHE, Journal "l'Expert".
Tel est texto, le SMS envoyé, il n'y a pas si longtemps, à mon fiston Moez, la star de notre petit écran.
C'était l'ultime tentative de joindre, au "bout" du sans fil, mon grand ami à distance. Puisque, je n'ai jamais eu le plaisir et l'honneur de le voir en chair et os. Les circonstances ne l'ont jamais permis.
Ma grande amitié avec lui s'est tissée, d'une manière unilatérale, par le biais de l'écran magique, où il a souvent brillé.
Je l'ai si bien connu avec ses innombrables qualités d'animateur et ses quelques petits défauts, que j'ai fini par le résumer en quelques mots. En le désignant dans un précédent article, expertement dans "l'Expert", je le suppose,comme étant "l'infatigable machine tout terrain (même en dehors des stades), au démarrage américain et aux freins ABS !"


Je ne pense pas qu'il ait du mal à se retrouver dans ces qualificatifs mi-figue, mi-raisin. Avec l'esprit olympien qu'on lui reconnaît, il n'a pas d'autre alternative que de s'y plaire.
Donc, disais-je, je lui ai transmis ledit message, comme pour "le mettre au pied du mur". Cela après avoir pris la peine de le harceler d'une infinité d'appels, normalement marqués sur le minuscule écran de son portable, comme "appels en absence". Avec ce message, le probable doute est levé. Et Moez ne pourra jamais prétexter un jour que le demandeur lui était inconnu. Puisque, l'auteur du SMS avait bel et bien exhibé son identité et son es-qualité. Il a peut être seulement "omis" de mentionner le numéro, la date et le lieu d'émission de sa carte d'identité nationale. Et cela aurait été trop demander au demandeur !
TELLE SŒUR ANNE…
Oh là là ! J'allais oublier de dire à la galerie que mes vaines tentatives avaient été auparavant, et dès le départ, précédées d'une discussion-éclair entre mon célèbre fiston et M. Ben Heddia, patron de "l'Expert".
Celui-ci devait, à cette occasion, lui signifier le désir et le besoin du journal d'entrer en contact avec lui. "Moez venait alors à peine d'atterrir sur le sol de la mère-patrie", apprenait-il à son interlocuteur "Je serai à vous et ma ligne sera ouverte à votre journal, dans une heure au grand plus tard. Laissez-moi juste le temps de régler quelques petites affaires urgentes" ; rassurait-il.
Et chose promise, chose… curieusement non due ! Puisque, rien de cela n'est fait. Comme vous venez de le savoir avec moult détails. Et ni l'expert du journal l'"Expert", ni le humble journalise de "l'Expert", n'ont eu le plaisir d'entendre la belle voix radiophonique de l'animateur "fugitif". Et les deux respectables demandeurs, réduits «circonstanciellement» en vulgaires…quémandeurs, ont été laissés le nez dans le vent ! Ils ont eu plutôt le déplaisir d'attendre, vainement, "telle sœur Anne !..."
VIVEMENT L'HUMILITE !
Le moins que je puisse dire, en passant, de cette course désespérée, derrière le nouveau cheval de bataille de "Cactus", en même temps que de TV7, c'est qu'elle constitue une offense à l'esprit de confrérie. Il faudrait dire aussi que le jeune grand animateur "insaisissable" a raté une occasion, comme toute autre, de se montrer, hors de «la boîte à images», modeste, élégant et de rayonnante image. Oui, la jeunesse, ajoutée à la notoriété publique, aboutit à une" formule chimique" pas toujours fameuse et pourrait, boum ! provoquer la détonation ! Cette "mixture" fait souvent perdre les pédales et surtout un grand atout. Celui-ci s'appelle HUMILITE ! Oui l'humilité est pour beaucoup dans le maintien d'un enfant d'Adam, hissé au sommet, de se maintenir longtemps au sommet. Et de résister aux tacles, aux crocs en jambes et aux accros !
QUI AIME BIEN …
Après ce pénible parcours de combattant, je me suis promis de secouer la conscience de mon cher fiston. Fort, bien sûr, de la forte conviction et de la désolation de l'expert du journal "l'Expert". Qui, tout comme moi, aime bien étaler de tels petits scandales savoureux. Qui mettent de l'ambiance au sein de la galerie, forcent le sourire du commun des lecteurs. Et brisent la morosité du train-train quotidien… Surtout que, le chef tout comme son lieutenant, est toujours friand de ce genre de commérage. Surtout que, enfin, lorsque ces potins tournent autour de figures sympas et bien aimées, telle que celle de Moez Ben Gharbia. Sans oublier aussi des noms non moins sympas tels que, Sami El Fehri, Ala Chebbi, Samir El Ouafi, le bagarreur invétéré, "et cetera". Oui, notre fameux etc…, est bien l'abréviation de la locution latine "et cetera". C'est mon Robert qui vient de me l'apprendre tardivement. Ce n'est pas de sa faute. C'est de la mienne…
Je ferme vite cette petite parenthèse linguistique et j'en reviens à mon "mouton", à mon petit Moez "laaziz". Que je "châtie" bien. Parce que je l'aime bien, ce garçon, malgré les griefs que j'ai contre lui. Après mes démêlées, à distance, avec l'ami à distance Moez, je me suis décidé de manifester mon courroux contre mon fiston. Par le biais du mot et du stylo. Puisque je n'ai pas, comme lui, le micro…
IL AVAIT FAIT
DE LA SIENNE….
Car, je n'aime pas que mon cher fiston se conduise si maladroitement et se montre si indifférent, pour ne pas dire autre chose, envers de respectables aînés, des confrères en prime…
Comme l'âge, comme on dit, est synonyme de sagesse et de clairvoyance, j'ai pris les précautions nécessaires. Pour me garder de me tromper d'adresse. Et pour ne pas être sifflé pour hors jeu. Ah ! L'hors jeu, c'est une autre histoire. J'y reviendrai plus loin.
Donc, avant de "tirer sur ma cible", tiens, je me suis dit ceci : Je dois d'abord "couvrir mes arrières" et m'assurer que le fameux numéro cible est bien celui de Moez. Donc rebelote ! Je rappelle pour la dernière fois. Et grande surprise ! Voila que Moez me répond ! C'était le moment où je m'y attendais le moins ! C'était le moment où j'avais le moins envie et besoin de parler à Moez. D'abord, question d'orgueil et d'amour propre. Ensuite, Moez, m'avait déjà fait hélas rater le bon rendez-vous. Car, lorsque j'avais hâte de le "toucher", ce n'était pas pour lui dire simplement bonjour. Ni, encore moins, pour lui signifier banalement mon admiration. Et le combler d'éloges et de fleurs, en ce tout début de printemps.

POUR LE PUBLIC ET GRACE AU PUBLIC !
Il doit en avoir ras le bol. Et en avoir, au fil du temps et de ses fréquentes apparitions sur l'écran, perdu l'envie et le goût de récolter des compliments. C'était juste pour lui demander de placer quelques mots sur la fameuse levée de bouclier, des boucliers de la veuve et de l'orphelin. Et de m'assurer auprès de lui de quelques éléments d'information, pour confirmer alors la crédibilité de ce que j'allais avancer. Le sujet était alors extrêmement chaud. Et continue à défrayer la chronique locale. Mes papiers étaient déjà publiés. Sans bien sûr, l'avis de Moez. Lorsque, un descendant d'Adam est pris d'en haut, il n'a pas à le regretter trop…
Que l'appelant soit journaliste ou journalier, peu importe. L'un et l'autre ont droit à une réponse et doivent être "égaux devant Moez". Tout comme devant la loi, d'ailleurs. Moez ! Il t'est interdit, en tant qu'homme public, de négliger ton public. Parce que tu es là où tu es pour le public et grâce à l'amour du public !
AH, CE GRAND JOURNAL "LE SPORT" !
Moez, lorsque tu n'étais pas sur la scène, tes prédécesseurs remplissaient bien la scène. Avec les moyens de bord. Sans l'écran multicolore. Ni même bicolore. Sans l'offset. Mais juste à travers les ondes orphelines, la linotypie, le plomb et la morasse. Ils empruntaient le train, le tramway, le trolley, etc…, pour regagner leur boulot. Ils comptaient parfois sur la solidité de leurs jambes et trainaient leurs «carcasses» sur le «numéro onze», pour joindre les stades et «leur» grand journal «Le Sport», entre autres. Leurs piges de misère ne leur permettaient pas plus que cela. Il n'y avait alors ni voiture de service, ni voiture populaire ou "impopulaire" ! Comme vous maintenant.
Oui, ce journal «Le Sport» qui était un grand monument du paysage sportif tunisien. Il représentait, à l'époque, d'une manière radieuse, Hannibal TV, TV7 et Canal 21 réunis ! Et ce ne sont pas les braves Mahmoud Ellafi, Ameur Bahri, Mustapha Zoubeïdi et le reste de la bande du 6, rue Kamel Attaturk, qui vont me contredire…
Il n'y avait alors ni " Bel Makchouf" ni "Bel Moch Makchouf", ni "Dimanche Sport", ni "Vendredi Sport", ni "Swiaâ-sport", ni encore, Razi, Moez, Adel, etc... Cela, en l'absence de l'écran magique. Chaque lundi, ce journal faisait cavalier seul sur le terrain sportif médiatique. Puisque, c'était le lundi sabbatique pour le reste des journaux. Ceux-ci disparaissaient, en totalité, des kiosques le lundi. Pour nous dire "rebonjour !", le mardi.
Je te raconte tout cela, non pas pour le plaisir de bavarder et de divaguer. Mais pour te dire Moez, qu'on était bien là, lorsque tu n'étais pas là. Et ce n'était pas de ta faute. Moez était alors peut être à la crèche. Cela, au cas où fiston Moez s'était décidé de nous faire le grand honneur de rejoindre notre planète. Au cas aussi où, Mr. Ben Gharbia, le cher papa et, Mme. Ben Gharbia, la non moins chère maman, s'étaient alors résolus à convoler en justes noces, à la célèbre salle de Madrid ou "El Fateh". Moi, j'imagine plutôt que papa et maman étaient alors encore fiancés, déambulant et vadrouillant, la main dans la main ou, effeuillant la marguerite, du côté du parc du Belvédère, lieu de prédilection des soupirants en fugue, des «Rodrigue» et des «Chimène» cornéliens…
OUAA ! OUAA ! LE MICRO ! LE MICRO !
Les heureux futurs conjoints ne savaient pas alors qu'ils allaient, un jour, enfanter le célèbre Moez. Sous les coutumiers youyous de joie, poussés par celles qui accouraient avec du "bkhour" à gogo, altérant la visibilité et la respiration de tous, pour fêter l'atterrissage de ce bel ange. Sous les airs mélodieux de Raoul Journou, à la magnéto, scandant sa belle et immortelle chanson, "ya kabla ! ya makboula !"
On ne savait pas que le bébé encore anonyme et incognito, allait devenir si célèbre. Et, fort de cette célébrité, 38 printemps plus tard, il allait se montrer si hautain, envers ceux qui l'avaient précédé dans la célébrité et en avaient fait le plein…
Tiens, pour ajouter de l'eau à mon moulin et plus d'ingrédients à mon délicieux plat, j'imagine que bébé Moez était très agité, pleurard et chialeur. Il donnait du fil à retordre à la mère poule. Qui passait des nuits blanches et ne savait pas quoi faire pour le faire taire. A chaque fois qu'elle lui collait le biberon, bébé Moez le repoussait. Il resserrait nerveusement les lèvres. Avant de reprendre de plus belle les pleurs, semant la panique dans l'entourage familial présent. Personne ne savait alors, y compris la maman, que Moez, le bébé, réclamait autre chose que le biberon. Il tenait plutôt à ce qu'on lui tendît le micro ! Et qu'il était déjà avide de notoriété et d'autorité. Cherchant à tout prix à quitter son landau, pour exhiber ses biceps sur "son" plateau !!!
Je crois que ça sera fini pour aujourd'hui. J'aurai ainsi tout dit. Ne se serait-ce que pour le moment. Je te promets, fiston, de reprendre avec toi demain. Et peut être bien après demain. Cela sera au gré de la bonne matière, de l'inspiration et de l'humeur. Pour émettre mon humble avis sur tes co-équipiers et ex-co-équipiers. Pour te raconter de belles histoires du bon vieux temps. Cela passionnera peut être ceux qui ne les ont pas vécues. Et, certainement plus, ceux qui les ont vécues.
A demain donc, promis. Bye fiston, bye la galerie !


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