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A Moez Ben Gharbia… Encore une fois
Publié dans L'expert le 07 - 04 - 2009

«Rebonjour!»Fiston Moez. Comme promis, je t'écris cette troisième missive, non pas pour te «taquiner». Parce que je considère que le petit incident de parcours, que j'ai eu avec toi, est définitivement clos. A moins que tu ne considères le contraire. Ce que j'exclus totalement. Parce que je sais que tu as un cœur gros comme ça! L'objet de la présente, c'est de donner l'avis d'«un vieux de la vieille» sur tes différentes prestations. Surtout, lorsque tu montais majestueusement ton vieux cheval d'Hannibal.
POUR LE PRODUIT LOCAL!
Prêt? Silence! On tourne.
D'abord, tu permets? Cette «entrée», sur l'arbitrage. Qui a tant fait «trembler» les stades. Et a été derrière bien d'empoignades et de mascarades! Point de consensus à ce sujet, jusqu'ici. Ni le «produit» local, ni le «produit importé» d'ailleurs, n'a d'ailleurs su maîtriser la «transe» générale et imposer l'équité. Surtout que la maviola télévisée a toujours mis à nu et «cherché la petite bête» à l'homme au sifflet. Et a souvent, à posteriori, mis la poudre au feu .Sans le vouloir. La maviola ne «fait» que son métier et son devoir. Tu sais, fiston Moez, je ne sais pas si tu es d'accord (avec qui tu m'as semblé jamais d'accord sur le plateau de «Bel Makchouf»), avec ton ex-co- équipier, Haj Moncef Ben Saïd. Lui, tout comme moi d'ailleurs et la majorité des sportifs-hormis les présidents de clubs-contre le «produit importé». Prestations à l'appui. Malgré l'ère du libre échange. Le sympathique Haj et «Jha» de «Bel Makchouf» a toujours donné le bel exemple de son père et le père de tous, clubistes, étoilistes, espérantistes, etc. confondus. Oui, «le produit local» et le sang et or «pur sang», feu Bahri Ben Saïd, a toujours su, avec rare brillance et brio, arbitrer les plus grands clubs, aux trousses des trophées...

AH! CE BABA BAHRI
Oui, j'ai vu de mes propres yeux, le grand Bahri Ben Saïd, avec sa taille et silhouette, aussi rondelettes que la balle, courir à toute allure, telle une gazelle. Que dis-je, rouler… rouler… comme le ballon qui roule sur le rectangle, non encore gazonné et en terre battue, d'un camp à l'autre. Faisant retentir son sifflet. Imposant silence et respect. Personne ne rouspétait. Personne ne disait mot. Tribunes, pelouses et gradins lui tiraient unanimement chapeau. Le produit local Bahri Ben Saïd, le pur sang, sang et or, officiait les derbys sang et or- rouges et blancs (CA), sans gène ni passion. C'est équipe «A» contre équipe «B». Il quittait son rectangle, en fin de match, sans escorte, ni engueulade, ni encore savonnade. Avec les accolades, puis les rigolades, gâteaux et citronnades. C'est ensuite le festin pour toutes les couleurs, vainqueurs et vaincus confondus. Nos arbitres d'antan, tels que les Haj Hédi Zarrouk, Hédi Séoudi, feu Abderrazek Bessaoudia, Hamadi Barka, les Ghayaza et les autres, couraient eux aussi, à chaque saison, derrière l'arbitrage de la finale de la coupe. Comme les clubs couraient derrière Dame coupe. C'était la consécration et la récompense pour les uns et les autres. Mais, de nos jours, pour les maîtres autochtones du sifflet, le temps est plutôt à l'offense: Ils n'ont pas droit à l'erreur. Pourtant, dite et redite, tout à fait humaine. Seuls les maîtres, venus d'ailleurs «ont droit» à l'erreur. De la discrimination à l'envers! Comme si l'erreur arbitrale ne doit plus faire partie des règles du jeu. Après avoir donné mille et à une raison au fils «pleurard» que l'émotion et le profond amour au père ne lui ont jamais faire perdre les pédales et la raison. Et je désigne par là le grand «Haj- Jha» et l'un des «rescapés» de la vieille équipe de «Bel Makchouf», de mon jeune fiston Moez et l'ex-«dictateur» hannibaliste.

BOUC EMISSAIRE
Après ma tirade sur l'homme au sifflet, je passe, fiston, maintenant au «captain», l'homme au survêtement. Tantôt, grand patron aux «sentences» et décisions incontestées et sacrées. Et tantôt, petit minable apprenti à blâmer. Et appelé souvent à quitter ceux qui l'avait si bien «chouchouté» et adopté, sur la pointe des pieds. Pour une balle arrêtée mal cadrée. Ou une balle, déviée par l'imprévisible rebond, dans les filets... Il faut bien un bouc émissaire pour s'en tirer d'affaire! Oui, l'ex-grand joueur et entraîneur Khaled Hosni auquel, fiston, tu n'avais eu guère la patience de le laisser aller au bout de ses idées, a toujours pleuré le sort de « sa confrérie ». Mais là où je ne suis pas d'accord avec Khallouda, mon cher camarade de lycée, c'est bien ceci… Il avait, un jour, interdit à mon ex-co- équipier au journal où il est, Sami El Akrimi, de placer le moindre mot, sur son ancien métier d'entraineur. Estimant que le statut de journaliste de Sami ne lui était pas suffisant pour «fourrer le nez» et «mettre son grain de sel» dans la «cuisine»de son ex-métier.

MULTI SPECIALISTE, POUR ETRE JOURNALISTE?
Pour Khallouda, il faudrait avoir mis en poche ses quatre degrés (non centigrades bien sûr), collecter toutes les séries, pour espérer avoir droit à un avis. Qu'on peut considérer valable et conséquent sur tel entraîneur ou tel arbitre de champs ! Et par extension, je serais tenté de te faire dire aussi au même ami Khallouda, il faudrait être un disciple d'Hypocrate pour critiquer le «toubib» de la cité. Il faudrait aussi avoir longtemps trainé son pantalon sur les bancs de l'amphi (ex-rue de Serbie) Mme Delgrange, ou les grands disciples de cette grande sommité, telle que, Abdelaziz Ben Dhia, Mohamed Charfi, Sassi Ben Halima, etc. pour placer un avis sur un avocat. Cher Khallouda, détrompe toi, il y a toujours la manière et le résultat. A même de guider plus ou moins correctement, le journaliste et même celui qui n'a pas cette qualité, sur une appréciation cohérente et pouvant être respectée.

KHALLOUDA, HELAS, LES AUTRES NE PLEURENT, PAS !
Maintenant, un dernier mot à cher Khallouda, que mon cher fiston Moez a toujours contrarié et freiné…Tu aurais dû pardonner à Khaled l'éternel grincheux, sa «révolte» contre tout ce qui se « trame »autour de lui et se fait. Le pauvre, il a l'air de s'accommoder mal de la réalité de « sa » planète. Ce n'est pas de sa faute, s'il est idéaliste. A la différence des autres, même aux commandes, en partie «je m'en foutistes». Khallouda, je pleure avec toi, sur le divan de mon petit salon. Et non pas comme toi sur le petit écran. Je pleure le sport des temps qui courent ! Et je regrette, comme toi et la figure sympa «Haj Jha», le bon vieux temps, qu'on regrette toujours…
Ah! Cher fiston Moez, si tu avais connu alors comme moi et beaucoup d'autres, Khallouda lorsqu'il avait à peine 12 printemps. Alors que j'en comptais à peine 15 ans. Il s'accommodait parfaitement à la réalité de «sa» même planète. Il était petit lycéen, pimpant, fringant. Il pêtait le bonheur, la joie de vivre et de taper fort dans le cuir rond. Dans la cour de notre grand temple commun du savoir, Khaznadar. Qui avait «fabriqué» des grands et de moins grands, des ronds de cuir, grands épris eux aussi, d'amour pour le cuir rond… Khaled Hosni, son grand ami Moncef Ben Saïd et compagnie, étaient alors «virtuoses» bien applaudis du jonglage. Et n'avait alors encore aucun rapport avec le «pleurnichage»: Khaled passionnait hier la foule de gamins admirateurs. Comme il le fait aujourd'hui pour la foule de grands gaillards, ses «supporters» de «Bel Makchouf».

PAS DE MAUVAIS SANG!
Fiston Moez, fiston Adel, dites à cet ex-«charmeur» de ballon, de ne plus se faire du mauvais sang. Sa santé avant tout. Ainsi que les petits Hosni Mohamed Essalah et Fatma Ezzahra qui ont encore besoin de lui. Le sport roi aussi…
Dis lui, si jamais tu l'aurais revu, qu'il a pris un «sacré» coup de vieux. Qu'ils n'a plus le physique de son âge. Est-ce l'amour fou du sport roi a fait ravage? Il est temps maintenant de cesser mon «bavardage». Qui risque de tourner au commérage!
Donc fiston Moez et le reste de mes enfants, j'ai suffisamment tourné en rond. Autour de plus d'un protagoniste de «Bel Makchouf» et de vos compagnons. Je pense que la nouvelle édition de «Bel Makchouf» où Adel Bouhlel, qui, au fil du temps, commence à prendre le pli et à donner satisfaction. Un petit regret à formuler… Le siège vide de Abdelmajid Ben Ismaïl. Cette petite encyclopédie. Et langage de la sérénité, de la sagesse de l'humilité et de la raison.
A fiston Moez, aux présentateurs autochtones de «Zurich» et de «La Haye», je dis: à bientôt et bon courage.


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