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L'ANC : Une mascarade coûteuse ?
Publié dans L'expert le 08 - 07 - 2012

En Espagne, après la révolution, il était question de rédiger une nouvelle constitution pour le pays, on a chargé une commission constituée de spécialistes et de juristes pour le faire, en 20 jours la constitution était prête, les frais étaient nuls. Il en est de même pour l'Islande et certains autres pays dont arabes comme l'Egypte, le Maroc...
En Tunisie nous avons optés pour une constituante afin d'instaurer une 2éme République, c'est le chemin idéale mais pleins de risques, une chose est sur c'est le plus difficile mais surtout le plus couteux en temps en argent.

Par malheur à ce jour de l'avis même de certains élus, ainsi que des personnalités de la société civile et de partis d'oppositions, l'Assemblée Nationale Constitutive en Tunisie -ANC- est une mascarade est pour causes :

Depuis le 23 octobre 2011 à ce jour pas une ligne écrite dans la nouvelle constitution de la 2éme République tunisienne pour des considérations de politiques politiciennes.
Elle s'est déviée de son objectif principal qu'est essentiellement l'écriture d'une nouvelle constitution, rédiger des lois si nécessaire et gérer les affaires courantes du pays, pendant une courte période de transition d'une année afin de préparer les élections à venir dans des conditions optimales.
Elle n'a pas répondue aux demandes urgentes des objectifs de la révolution à savoir : libertés, travail, dignité, équité sociale, combattre la corruption et autres. Ce flagrant handicap a poussé les victimes et autres à manifester au Bardo devant l'Assemblée et à pousser certains à l'extrême avec plusieurs tentatives de suicides collectives d'immolations par le feu ou pendaisons sur le haut des portes du mur de l'ANC !
Elle n'a pas assistée et indemnisée convenablement les blessés et les victimes de la révolution, mais le plus grave est que les“ bourreaux“ courent toujours, avec des procès fleuves sujets aux doutes sans résultats probants à ce jour.
L'écriture d'un “Mini Destour“ et d'un règlement intérieur en faveur d'Ennahdha qui ont permis l'installation d'une nouvelle dictature dans le pays, avec de très larges prérogatives pour le chef de gouvernement Jebali, sans contre pouvoir et sans séparation des pouvoirs bref un “chèque en blanc“ qui font de lui un Zaba en puissance, par contre pour le Président de la République Marzouki des “miettes“ avec son accord !
L'ISIE dissoute sans aucune alternative de remplacement à ce jour pour la bonne préparation des élections à venir sachant qu'un recensement de prés de la moitié des électeurs soit 4 millions de tunisiens en âge de voter reste à faire et qu'il faut s'y prendre au moins 8 mois à l'avance pour réussir ce défi.
La date des prochaines élections pas encore fixée “légalement“ par l'ANC à ce jour, des oui dire parle du printemps 2013, c'est inacceptable. Sans compter qu'un nouveau code électoral pas encore établis.
Son insouciance avec un laisser aller dangereux aux pratiques hégémoniques d'Ennahdha, pour “verrouiller“ l'administration, les institutions étatiques et privées en nommant à grande échelle des “cadres“ d'Ennahdha dans les postes clés de gouvernances : Ministères, Institutions publiques, Gouverneurs, PDG de sociétés publiques, Directeurs centraux, Ambassadeurs et autres. Non pas en fonction de leurs compétences mais surtout de leurs appartenances au sein du parti Nahdhaoui, ce qui crée une grave interaction Etat- Parti, et ceci nous éloigne des pratiques démocratiques saines, et nous rapproche des bases de la dictature.
Elle siège et travaille “contre nature“ en “totale léthargie“ complètement déconnectée des réalités du pays et des préoccupations du citoyen, avec des élus du peuple “diminués“ pour ne pas dire méprisés par certains de la majorité au sein même de l'hémicycle et également à l'extérieur par les ministères et institutions publiques, ce qui rends leurs “fonctions“ totalement marginalisés. De plus l'ANC ne réagit pas en temps réel aux grands évènements contraire à la pratique démocratique, aux catastrophes naturelles et ceux de sécurités nationales.
Elle a délaissée à tort son pouvoir de la plus Haute Autorité Nationale au dessus de tout, qui consiste entre autre à Controller questionner et suivre le “travail“ du gouvernement, au contraire l'impression qui se dégage c'est que le chef du gouvernement Jebali “dédaigne“ ce rôle à l'ANC, pire il a pris le dessus et a renversée la donne, aussi il s'est contenté d'envoyer ses ministres pour un entretien mensuel d'usage, c'est du cirque.
Indifférence totale même pour régler la crise politique du pouvoir exécutif qui secoue actuellement le pays avec une recherche de coordination et de consensus entre le trio de la troïka – MBJ Marzouki Jebali - qui gouverne, c'est aberrant.
Absence d'assurance que les séances plénières de l'ANC et les travaux des commissions soient Publics, et établir une procédure formelle pour accorder l'accès et le statut d'observateur aux organisations de la société civile et aux citoyens intéressés.
Absence de publications et diffusion en temps utile tous les documents officiels de l'ANC- procès verbaux, rapports, décisions, observations écrites soumises à l'ANC – y compris par le biais du site internet de l'assemblée, d'où un manque de transparence flagrant.
Manque d'appui des membres de l'ANC dans la planification et la réalisation d'activités dans le cadre de la semaine prévue chaque mois pour des consultations, un laxisme révoltant.
Absence de procédures formelles pour recevoir, analyser et traiter les observations écrites soumises à l'ANC, ainsi que pour consigner les commentaires, suggestions formulés lors des consultations entre les membres de l'ANC et les citoyens.
La non adoption à ce jour des instances indépendantes suivantes : des médias, de la magistrature, de la justice transitionnelle, de la lutte contre la corruption et autres.

Bref l'ANC a perdue son rôle d'instance suprême au dessus de tout, qui représente le peuple et surtout qui contrôle le gouvernement, pour devenir malheureusement un jouet entre les mains de Ghannouchi & Co afin de subvenir à ses besoins douteuses voire même machiavéliques. Cette situation dangereuse fait que Ghannouchi par le biais de son disciple Jebali est devenu un dictateur en herbe, il faut le stopper net, faute de quoi dans quelque temps feu Saddam Hassine passerait pour un enfant de cœur devant lui.

Zaba a mis quelques années pour devenir dictateur Ghannouchi a fait pire, il l'est déjà en quelques mois, qui dit mieux la faute principalement à Marzouki & MBJ qui se sont fait petits - pour ne pas dire nains- devant lui. Certains élus des partis d'oppositions au sein de l'ANC ainsi que des représentants de la société civile ont protestés en octobre 2011 contre les larges prérogatives octroyées au chef du gouvernement Jebali, contre des miettes au Président de la République malheureusement Marzouki & MBJ s'étaient farouchement opposés, au finale le statu quo et conséquences.

Ils répondront de cela bientôt, beaucoup les accusent d'être responsables des malheurs du pays par leurs intransigeances, leurs “myopies politiques “ et surtout par de faux calcul de “positions“, en somme de la politique politicienne d'amateurs de bas niveaux.

D'une autre part Ghannouchi & Co doivent arrêter de suite de pratiquer leurs logiques d'une “dictature légitime “qui renvoient leurs opposants et leurs contradicteurs soit : aux clauses du “Mini Destour“, le règlement intérieur, l'ANC voire même pour les mécontents d'attendre la date des prochaines élections ou alors pour les insatisfaits d'aller “boire l'eau de mer“.

Au finale l'attitude des cadres d'Ennahdha, c'est la politique du gouvernant qui prends de la hauteur : “j'y suis j'y reste bon gré mal gré “, de la “sourde oreille“ du genre “quand la caravane passe les chiens aboient“, voire même qu'ils se prennent pour “le gouvernement le plus fort et le plus solide qu'à connu la Tunisie“, c'est débile puisque anti-démocratique. Le gouvernant en temps normal, doit toujours “composer“ avec l'opposition et tenir compte en général de l'opinion publique et de la société civile, pour réajuster et réorienter son action, c'est la base même de la “bonne“ démocratie, être à l'écoute du peuple surtout des minorités !

Aussi je saisi l'occasion pour sommer Ghannouchi & Co d'arrêter de nous tremper-le tunisien est loin d'être crédule- en parlant au nom de la démocratie qui règne dans le pays, d'indépendance de la justice et des médias, de liberté de pensées, libertés de presses et autres simulacres démocratiques...alors que sur terrain c'est le contraire qui se produit, d'où ceci est une insulte à notre “intelligence“ à tous, ce temps est révolu depuis les années 60.

Morale : J'exige pour le bien du pays, que Ghannouchi saisisse l'occasion de l'initiative de l'UGTT, pour ouvrir dans le respect mutuel un réel dialogue avec les partis d'oppositions, la société civile, les centrales syndicales et patronales. Ceci pour changer de cap et être plus ouvert aux critiques, le bon sens patriote et le consensus nationale doivent primer avant tout, afin d'apporter les réajustements nécessaires pendant cette courte période de transition, ceci rapidement avant fin juillet 2012, faute de quoi le pays ne pourra pas supporter l'attente des élections à venir en 2013 et “l'implosion“ risque d'être proche !


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