Trois forces conspirent pour empêcher le Président Obama de diriger efficacement le pays : Républicains du congrès, Démocrates du congrès et les Américains. Obama devrait les affronter dans l'Etat de l'Union. La semaine depuis l'élection spéciale du sénat dans le Massachusetts, la conversation politique a été concentrée sur ce que cela signifie : les démocrates passeront-ils des services médicaux? Le sénat sera t-il pour la renomination de Ben Bernanke comme président de la réserve fédérale des Etats-Unis ? Qu'est-ce qui devrait être le point suivant sur l'agenda législatif du président. Mais, une autre conclusion plus inquiétante peut être tirée du renversement soudain des démocrates dans le Massachusetts – une simple année après la victoire historique d'Obama. L'Amérique est-elle simplement ingouvernable ? Les obstacles à la gouvernance sont-ils si grands - Républicains obstructionnistes, Démocrates veules, Et un électorat de plus en plus incohérent – que personne ne peut diriger le pays efficacement ?
Peut-être l'entrave la plus grande pour la bonne gouvernance est aujourd'hui le Parti Républicain, qui a adopté un ordre du jour de nihilisme pur pour mettre à l'œil nu le gain politique. La caractéristique la plus bizarre du dénouement politique de l'après Massachusetts est que le Président Obama a fait un faible travail à travers l'allée. N'importe quel observateur régulier de Washington conclurait que les Républicains du congrès n'ont aucun désir d'être consulté - parce qu'ils ne sont pas en réalité très intéressés par la direction du pays. Prenons le système de santé. Pendant les années 2000, quand le parti républicain avait le contrôle à Washington, ils n'ont rien fait pour arrêter les coûts de service de santé naissants ou l'accroissement de la population non assurée, qui a grimpé de 39 millions à environ 46 millions. De modestes propositions gouvernementales visant à subventionner les soins aux enfants ont été rejetées et l'extension du système d'assistance médicale aux personnes âgées n'a pas profité au plus grand nombre. Il n'ya pas eu beaucoup de changements l'année passée. Les républicains du Congrès n'ont offert aucune contre-proposition sérieuse à l'initiative de santé des Démocrates et ont plutôt cherché à induire en erreur ou simplement ignoré ses éléments clés. Les parlementaires républicains utilisent des tours et ruses pour empêcher la création d'emploi, et même le délai qui fait pourtant l'unanimité. Rien ne laisse percevoir une idéologie derrière cette tactique républicaine, sauf le désir manifeste de montrer que le gouvernement ne peut fonctionner efficacement. Jusqu'ici, mission accomplie. A travers l'allée, les choses ne vont pas du tout mieux. Il est évident que les démocrates veulent gouverner, mais ils leur manquent de l'épine pour le faire. Le passage de services médicaux universels a été une étoile polaire Démocratique pendant plus de 50 ans. Avec de difficultés de vote dans la maison, et aussi au sénat à faire une proposition de réforme, les démocrates étaient sur le point de réaliser une victoire législative à nulle autre pareille. Mais au premier signe d'adversité, la victoire écrasante de Scott Brown dans le Massachusetts, les démocrates n'ont pas redoublé leurs efforts, préférant mettre en suspens le projet de loi. Même si les démocrates ont pu faire passer le projet de réforme de santé, c'est un commentaire extraordinaire de leur manque de confiance. Au lieu d'en parler aux électeurs, les démocrates ont d'abord pensé à une couverture politique. Une telle irresponsabilité soulève la question : si les démocrates avec une immense majorité dans les chambres du congrès et le contrôle de la maison blanche ne peuvent faire passer le principal point de leur programme, que peuvent-ils espérer probablement accomplir ? Pourquoi quelqu'un devrait-il voter pour un parti qui démontre si peu de foi en ses propres principes ? Mais le problème actuel avec les deux parties est la manifestation des malheurs de gouvernance du pays causés par eux-mêmes. Le véritable problème de l'inadéquation de Washington se trouve à l'extérieur du Périphérique. En 2008, Barack Obama et les démocrates ont été élu pour restaurer l'économie ; et les mesures réelles à leur actif- l'augmentation des dépenses du gouvernement et le renflouement ou la nationalisation des industries clés- sont justement ce qui provoquent le mécontentement de l'électeur. Si démocrates n'avaient pas passé le plan de relance de 800 milliards de dollars, Si Obama n'avait pas soutenu financièrement l'industrie auto ou continué le programme de toile goudronnée, le pays serait dans une situation plus grave que celle d'aujourd'hui. Puis le président n'a pas encore le crédit de faire exactement ce qui lui a été demandé en novembre dernier. Pour le système de santé, les sondages indiquent que les Américains veulent que le congrès étende l'accès, réduise les coûts et l'industrie d'assurance. Mais ils ne souhaitent pas que cela affectent leurs propres allocations, ou l'augmentation du rôle du gouvernement dans le système de santé, ou alors être obligé d'acheter l'assurance. Bref, ils veulent le changement, mais ils rejettent la quasi-totalité des moyens mis en œuvre pour provoquer ce changement et refusent de se sacrifier pour le plus grand bien de la société dans l'ensemble. La couverture politique médiatique rend la situation plus grave, plutôt que d'expliquer le fossé entre les espérances et la réalité politique, elle se plie aux avis mal avisés de l'électorat. Les partisans peuvent décrier les dépenses et le déficit naissant du gouvernement, sans être obligé de leur expliquer comment les maîtriser. Les politiciens clament un compromis bipartite sans reconnaître leurs responsabilités dans les rapports tendus entre les deux camps. Les électeurs réclament à Washington de faire plus pour l'économie, mais décrient dans le même élan le rôle expansionniste du gouvernement et oublie même leur rôle fondamental, et donnent un feu vert aux journalistes qui adoptent l'attitude « le client est roi » à l'égard de l'électorat. Mercredi, le Président Obama a livré son discours sur l'état de l'Union dans ce climat ; la disposition chronologique de son agenda politique pour l'année qui commence, difficilement réalisable à cause des obstacles du système politique. Au lieu de faire de la rhétorique sur ses héros de tous les jours ou les techniques micros ciblées de ses propositions qui sont les soutiens de l'Etat de l'Union, le Président devrait parler des tristes vérités. Ce qui veut dire condamner les Républicains de leur obstructionnisme brut et les Démocrates pour leur manque de responsabilité. Mais, par-dessus tout, il doit expliquer aux américains que ce qu'ils attendent de Washington ne peut s'accomplir s'ils attendent plus du gouvernement fédéral et leur rappeler que le changement qu'ils souhaitent et désirent ne peut se réaliser sans de réels sacrifices de part et d'autre. Le Président devrait se faire conseiller et être honnête avec les américains à propos des défis auxquels le pays fait face. Quoi qu'il en soit, le cycle de l'impuissance qui caractérise la politique américaine au vingt et unième siècle doit continuer : un pays qui manque de sérieuses résolutions à se gouverner elle-même.