Premier partenaire de la Tunisie, appelle les autorités à davantage de vigilance, d'où l'enjeu de faire preuve de vigilance, de suivre la situation de près, de dynamiser les réformes décidées et d'assurer le suivi continu de la situation. «Malgré le contexte international difficile, la Tunisie a enregistré une bonne performance économique en 2009 avec une croissance du PIB réel qui a dé-passé 3 pour cent. Ce résultat positif est dû en grande partie au programme de reformes entreprises au cours des dernières années ainsi qu'à l'adoption de politiques macroéconomiques prudentes, qui ont permis aux autorités d'être en mesure d'atténuer l'impact de la crise avec des politiques d'appui judicieu-ses». «Après avoir ralenti au début de 2009, la croissance de l'économie tunisienne s'est sensiblement accélérée depuis la mi-2009, avec en particulier une forte augmentation de ses exportations au cours des derniers mois dans un environnement de reprise de la croissance mondiale. Toutefois, le déficit courant s'est creusé depuis le début de 2010, suite à une augmentation des importations supérieure à celle des exportations, ainsi qu'à une stagnation des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens à l'étranger. Malgré une augmentation des investissements directs étrangers (IDE) par rapport à la même période en 2009, les réserves extérieures ont baissé depuis le début de 2010 mais demeurent à un niveau confortable, à environ 9 milliards de dollars EU à fin mai 2010. L'inflation a augmenté de 3,7% en moyenne en 2009 à 5,0% en mai 2010 (en glissement) en raison de l'augmentation des prix des produits alimentaires, alors que la politique monétaire demeure appropriée», selon le FMI. Des signes de reprise ont été enregistrés, au début de 2010, notamment en ce qui concerne l'augmentation de la valeur ajoutée du secteur industriel et du commerce extérieur ; la reprise par rapport au 1er trimestre de 2009 est en effet confirmée, le PIB ayant enregistré une hausse de 4,5%. Ce faisant, la Tunisie vise a approfondir les réformes aux fins de préserver les équilibres financiers et d'accélérer la croissance. L'objectif étant de satisfaire le plus grand nombre de demandeurs d'emploi, notamment, parmi les diplômés de l'enseignement supérieur, d'améliorer la compétitivité de l'économie et les conditions de vie, d'accroître le revenu par tête d'habitant, et ce, à travers la restructuration de l'économie dans le sens du renforcement des créneaux à forte valeur technologique. Il importe de rappeler que la Tunisie suit de près la situation à l'échelle internationale et en Europe, soulignant l'intérêt qu'elle accorde à la consolidation de son positionnement sur les marchés extérieurs traditionnels et nouveaux, l'ultime objectif étant d'accroître l'exportation, de renforcer l'intégration dans l'économie mondiale et de diversifier les marchés à travers la prospection de nouveaux débouchés en Afrique et dans les pays voisins.