et ce, avec le concours du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et l'appui de l'UTICA, la BEI, la GTZ et l'AFD. Cette rencontre s'est tenue sous la présidence de M. Abdelaziz Rassaâ, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Industrie et de la Technologie chargé de l'Energie Renouvelable et des Industries Alimentaires, en présence de M. Hichem Elloumi, président de la Fédération d'Electricité de l'UTICA. La Tunisie s'est dotée dans le cadre de la concrétisation de l'axe 11 du programme présidentiel 2009-2014 d'objectifs ambitieux visant l'édification d'une économie nationale capable de se hisser au niveau des économies les plus avancées et les plus compétitives. Pour réaliser ces objectifs, l'étude sur la stratégie industrielle à l'horizon 2016 prévoit notamment l'augmentation des exportations des secteurs émergents et à haute valeur ajoutée. A cet effet, l'Etat a mis en place un système cohérent de financement de l'innovation en vue non seulement d'encourager les entreprises à réaliser des projets de recherche-développement mais aussi de développer la coopération entre le secteur industriel et celui de la recherche et de participer aux fonds propres nécessaires à la création d'entreprises innovantes et à la réalisation de programmes de développement technologique. Ce système se compose de nombreux mécanismes de financement à savoir: la fonds commun de placement à risque «FCPR», les investissements technologiques à caractère prioritaire «ITP», le fonds de promotion et de décentralisation industrielle, le programme national de promotion de l'innovation technologique et la prime d'investissements dans les activités de recherche développement. A la lumière de cette importance, M. Abdelaziz Rassaâ, a mis l'accent sur l'intérêt accordé par l'Etat à l'innovation et à ses mécanismes de financement. A cet égard, l'entreprise tunisienne fait face à deux défis majeurs: un marché national exigu et fortement concurrencé (concurrents locaux, étrangers et marché parallèle) et une intégration totale dans l'économie mondiale (dangers et opportunités). Ce faisant, il y a un seul remède pour le développement et la pérennité de l'entreprise c'est la performance. Cette dernière se répartie sur cinq axes dont: la qualité, la compétitivité, la logistique, l'ouverture internationale et l'innovation. En fait, l'innovation est un moteur de croissance, un levier pour augmenter la valeur ajoutée et créer des emplois. Dans ce contexte, M. Hichem Elloumi a souligné l'importance de rôle avant-gardiste et précurseur de l'Etat, tel que: la nouvelle orientation du ministère de l'Industrie qui devient le Ministère de l'Industrie et de la Technologie, l'évolution de l'API vers l'APII et la mise en place de nouveaux mécanismes de soutien à l'innovation. Par ailleurs, l'action «Assistance à la valorisation de la propriété intellectuelle au sein des cinq technopôles de Sousse, Sfax, Monastir, Bizerte et Sidi Thabet» a été réalisée dans le cadre du programme de modernisation industrielle. L'objectif recherché au travers de cette action consiste à identifier, dans une première étape, un ensemble de résultats de recherche pouvant être transférés à l'industrie et à élaborer et signer, dans une deuxième étape, des accords de coopération entre les détenteurs de ces résultats et des entreprises locales ou étrangères. Et face à la nécessité de promouvoir l'innovation pour la compétitivité des entreprises en Europe, la Commission européenne a développé une politique de financement qui met en place un certain nombre de dispositifs de soutien, en étroite collaboration avec les acteurs concernés des Etats membres.