Sidi Romdhane tire à sa fin. L'Aid est à nos portes. Il sera talonné cette année par la rentrée. Des événements, tous budgétaires, en cascade. Des festivals en série de la bouffe (du salé au sucré), de la surconsommation et de la surenchère. Dans chaque coin de rue, l'on constate une file d'attente devant ceux qui ont pignon sur rue. Si ce n'est pas devant Dame Baguette « bien mise » et bien épicée, c'est devant le comptoir-frigo, prêt à craquer, d'Oncle épicier, aux tarifs conjoncturellement épicés ….. Ces longues files prennent généralement « leurs sources », devant les sources de ressources… Entendons, les distributeurs de billets et de surprises, souvent non ou mal justifiées. C'est sur ce qu'on appelle tantôt DAB, tantôt GAB (selon les services proposés) qu'on entend aujourd'hui s'attarder. INCOLORES … INODORES D'abord la particularité de « ces boites à surprises », c'est qu'elles sont capables de vous jouer bien des tours, sans être foutu de vous dire au moins pourquoi. Elles vous lancent n'importe quoi. Surtout quelques bribes de phrases incolores, inodores… Genre surtout : « Désolé ! On ne peut vous donner satisfaction » ou « appareil provisoirement hors service ». Allez demander « couleur et saveur » aux messieurs de service à l'intérieur. C'est peine perdue ! Retour à l'envoyeur ! Rebelote : une réponse sans couleur… sans saveur. « On n'en sait rien… Notre agence est en dehors du coup ». C'est la société (invisible) qui est derrière le flou… DESARME… SANS CARTE… NI BILLETS… Parfois l'appareil presque « sourd-muet » « engloutit » la carte dès le premier essai. Pourtant tout a été bien chiffré. Et on ne vous explique jamais ce qui vient de se passer. Vous êtes ainsi désarmé, et presque déshabillé »… Sans carte…Ni billets ! Et même l'agence d'â coté, sensée être impliquée, au cas où elle n'est pas fermée, elle ne vous dit mot sur la saisie injustifiée. Elle vous renvoie à votre banque, « seule concernée »… Pour ne pas rentrer bredouille sans provisions, pendant le festival de la bouffe des temps présents, on est parfois tenté de tendre la main à un ami ou à un parent. Ah ! Fini le bon-vieux temps. Où l'on savait à quoi s'en tenir. A défaut de guichets, les sous étaient astucieusement bien dissimulés, sous le matelas ou à l'intérieur de l'oreiller. Ils sont ainsi toujours bien à la portée. Attention ne prenez pas cela au sérieux. C'était juste pour rigoler…. Disons tout de suite pour mieux rassurer, il suffit de faire un effort et mieux s'organiser. Pour que le large public concerné se réconcilie, avec « ses » boîtes électroniques mal aimées, parce que maladroitement co- gérées. DEPHASAGE ABERRANT ! En effet, parmi les bienfaits supposés des services monétiques proposés, c'est de vous donner à un temps « T », exclusivement par l'agence à laquelle vous « appartenez », le solde de votre compte bien « sacré ». Attention ! Là, il ne faut pas toujours s'y fier. Parce que l'écran lumineux vous livre souvent des informations erronées. Un montant déphasé, entre l'appareil et le guichet ! Personnellement, je n'ai pas manqué de le signaler au timonier de mon agence « impliquée ». On m'a répondu sans le moindre regret : « Je le sais. Tout le monde le sait. Ce n'est pas un secret ». Et comme pour me faire plaisir, il a tôt fait de taper sur son clavier, pour signaler à qui de droit cette aberration et stupidité, aux risques évidents et de grave portée ! Dieu seul sait, si avec ces coups de clavier, la situation va s'arranger. Puisque on persiste à dire que « tout le monde le sait ». A commencer par les services directement concernés. Et malgré tout, rien n'a été encore fait. Et le distributeur fantaisiste continue toujours à distribuer du n'importe quoi et des soldes non conformes à la réalité. N'aurait- on pas mieux fait de taire carrément le solde présenté, au lieu de donner les informations déroutantes et erronées ? DE L'OBSCURITE, POUR… LA CLARTE ! Attendez cher amis ! Ce n'est pas fini ! Ecoutez bien ceci. Et ne soyez pas surpris. En faisant le tour des agences, à la recherche d'un distributeur, pas toujours en vacances, j'ai été silencieusement « interpellé » par un grand panneau lumineux. Qui portait la mention rassurante « EN SERVICE ». Mention suivie par un index non moins rassurant, pointé vers un appareil fixé en bas, contre le même mur. En me préparant à glisser ma carte et à composer mon fameux code secret, je m'aperçois que le distributeur était, indication contradictoire à l'appui, hors service. J'ai alors tôt fait de signaler à la banque concernée, la contradiction illogique. On renvoie la balle aux services monétiques. Pourtant, il aurait été, dans ce cas, simple comme bonjour d'éviter cette aberration. Il aurait suffi de mettre dans l'obscurité le panneau déréglé, pour mettre dans la clarté des clients déroutés. MESSAGERIE ET … FANTAISIE … Quant à la messagerie payante par téléphonie, les choses ne sont pas exemptes d'incuries. Ne vous étonnez pas si vous êtes réveillé tard la nuit, par la sonnerie de la messagerie. Pour vous annoncer une opération de débit ou de crédit. Pour la tranquillité et la sérénité du client ronflant, on ne se fait guère de soucis. Là aussi, on est loin du parfait. En on ne sait conjuguer ce qu'on fait qu'à l'imparfait. Le mini-écran de votre portable se contente du peu et passe à côté. Il ne vous donne jamais l'information-clé, toujours recherchée : le montant qui vous reste après versements et retraits. Pourtant, il suffirait d'une meilleure programmation pour épargner aux destinataires ces dérangements et leur fournir l'essentiel et la bonne information. QUI A TORT ? QUI A RAISON ? Le hic, c'est que le réseau des surprises est co-géré par les banques exploitantes d'une part et deux entreprises monétiques séparées. Celles-ci se le partagent plus ou moins à égalité. Les unes accusent souvent leurs partenaires de ne pas signaler à temps les appareils dérangés. Et aussi de ne pas veiller constamment à y faire le plein de billets. Les autres répliquent par des arguments jugés non moins sensés : les gars de la monétique n'interviennent pas à temps pour relever les pannes déclarées. Ou encore, ils sont souvent tentés de mettre le réseau sur le « banc des accusés ». Pour nous autres malheureux clients et dindons de la farce, toujours impuissants, nous ne saurons presque jamais qui a tort et qui a raison… Pour cela, il faudrait que les réels défaillants se rattrapent et redressent sans plus tarder la situation moyennant, entre autres, une meilleure synchronisation. Cela pour bien rassurer les éventuels nostalgiques pour les vieilles traditions, c'est-à-dire pour les vieux matelas et oreillers du « bon » vieux temps !