L'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a considéré ce vendredi 23 que le procès intenté par un responsable au ministère de l'Education aux syndicalistes Sami Tahri et Ghassen Ksibi est un coup dur qui vise la liberté d'opinion et d'expression. Ainsi, cette démarche est considéré comme un contre courant à la révolution par la centrale syndicale, afin de mettre des obstacles au processus de démantèlement de la corruption qui régnait dans certaines administrations sous le régime de Ben Ali. L'UGTT affirme «son soutien de principe et inconditionnel» aux deux syndicalistes dans un communiqué publié vendredi 23 décembre 2011.