Sur la terre actuellement il existe plus de 1.7 milliards de pauvres qui dorment chaque soir le ventre creux alors qu'il y a des millions de tonnes de nourriture jeter. Oui jeter dans les poubelles. Les spécialistes essayent de trouver les moyens pour améliorer l'agriculture dans ces pays pauvres dont la majorité est en Afrique allant de l'intensification des cultures jusqu'à l'agro écologie.
En fait ce qui m'a stimulé pour écrire ce billet, c'est un article qui a été publié aujourd'hui et qui présente l'agro écologie pour nourrir 12 milliards d'êtres humains http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=244%3Alagroecologie-pour-nourrir-12-milliards-detres-humains-&catid=13%3Aagenda&Itemid=59
Cet article qui essaye de présenter ce thème dans le cadre des menés à l'occasion de l'élection présidentielle, souhaite placer la question agricole comme centre des discussions tant par sa dimension économique et géostratégique que par sa dimension surnaturelle.
D'ailleurs dans ce billet, Joël Sprung le rappelle dans l'article, citant le mot du Siracide : « Une maigre nourriture, c'est la vie des pauvres, les en priver, c'est commettre un meurtre. C'est tuer son prochain que de lui ôter sa subsistance, c'est répandre le sang que de priver le salarié de son dû ».
Oui il est évident qu'il faut tendre vers l'agro écologie. Car la terre ne peut plus supporte les perturbations et la surexploitation des ressources naturelles.
Avec ces produits chimiques qui trouvent dans notre nourriture, et qui polluent l'eau, les sols et causent la mort et la disparition de la faune et de la flore.
En fait cette constatation des bienfaits de l'agro écologie pourrait nourrir ces millions de pauvres a était la conclusion d'un rapport publié récemment par l'ONU.
Dans ce rapport, l'ONU estime que développer l'agro-écologie pourrait permettre d'améliorer les rendements tout en étant plus adaptée au changement climatique, en vantant le potentiel de ces techniques qui excluent les intrants.
Pour bien présenter L'agro-écologie, c'est un mode de culture qui associe le développement de l'agriculture à la ''protection-régénération'' de l'environnement naturel.
Les techniques agro-écologiques englobent le contrôle biologique (lutte contre les maladies et les indésirables par des prédateurs naturels), l'agroforesterie (arbres et cultures sur les mêmes parcelles de terre), le stockage naturel de l'eau, les cultures intercalaires, l'utilisation de fumier biologique ou encore le mélange culture-bétail.
Toutes ces méthodes ont pour caractéristique commune le faible- voire zéro- recours aux intrants extérieurs (engrais chimiques et pesticides).
Selon les spécialistes l'énergie combustible est à la base de productivisme.
Il faut par exemple 3 tonnes de pétrole pour fabriquer 1 tonne d'engrais.
Il faut consommer environ 10 à 15 calories d'énergie pour produire 1 calorie alimentaire.
D'ailleurs, le passage de la civilisation du pain à celle du "beefsteak" et des protéines animales en abondance a rendu nécessaire la consommation par les animaux de 10 à 12 protéines végétales pour obtenir 1 protéine animale.
Certes toutes ces conditions ont perturbées certainement notre système de production et l'écosystème ne peut plus supporter ce mode de production.
Etant un des partisans de l'agro–écologie je souhaite également qu'on ouvre le débat sur lac surconsommation et surtout les vraies causes du déclin de l'agriculture africaine.
Pour vous donner un exemple et laisser le lecteur lire un billet que j'ai rédigé avant sur le sujet : http://www.najah-dali.com/2011/12/22/najah-dali-les-le-declin-de-lagricuture-africaine-depuis-la-revoltion-verte/
L'agriculture reste l'activité principale d'une large part de l'humanité. Près de 2,6 milliards de personnes dépendent de l'agriculture, de la pêche, de la forêt ou de la chasse pour vivre. Les actifs agricoles représentent près de 45 % de la population active mondiale.
Ces chiffres recouvrent cependant de très grandes disparités de conditions de production. L'Afrique ne possède ainsi que 2 % du parc mondial de tracteurs alors qu'elle abrite 15 % de la population active agricole mondiale.