Les syndicats de journalistes américains marquent un tournant historique dans la régulation de l'usage de l'intelligence artificielle (IA) au sein des médias. Face à la montée en puissance des outils génératifs dans les rédactions, plus de trente conventions collectives intègrent désormais des clauses spécifiques encadrant leur utilisation. Ces accords reposent sur trois principes fondamentaux : la protection des postes syndiqués, une définition claire de l'usage de l'IA et l'obligation de supervision humaine sur tout contenu généré. Au sein du média The New Republic, une clause symbolique stipule que l'IA peut être utilisée comme outil d'appoint, mais jamais comme source principale de création éditoriale. Autre point fort : les employeurs ne peuvent s'appuyer sur l'IA pour supprimer des postes, refuser des embauches ou réduire les salaires. Des campagnes comme « Journalistes, pas robots », lancée par la Guilde Politico PEN, ont mobilisé les rédactions et l'opinion publique contre une automatisation sauvage, comme le rapporte la Fédération internationale des journalistes (FIJ). Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!