Les Etats-Unis, des gouvernements européens et des Etats arabes sont en contact sur un possible exil pour le président syrien même s'il est difficile de penser que Bachar Al-Assad accepte leur offre, a-t-on appris mercredi 1er février, des sources occidentales proches des discussions. Trois pays seraient disposés à accueillir Al Assad sur leurs sols pour tenter de mettre un terme à la crise sanglante que traverse la Syrie depuis dix mois. Selon deux sources, aucun Etat européen ne serait prêt à héberger le président syrien. Les Emirats arabes unis seraient en revanche ouverts à cette idée. A ce stade de la crise syrienne, aucun signe ne suggère qu'Al Assad serait prêt à quitter son pays. Le 10 janvier, il a réaffirmé qu'il ne démissionnerait pas et a promis de frapper “les terroristes d'une main de fer”. Son régime a rejeté l'appel que lui ont lancé les pays de la Ligue arabe, qui l'ont exhorté le 22 janvier à se démettre de ses fonctions et à transférer ses pouvoirs à un vice-président.