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Décès de Ziad Rahbani : le Liban perd une icône de la scène artistique et engagée
Publié dans Tunisie Numérique le 02 - 01 - 2026

Le Liban est en deuil. Le célèbre artiste Ziad Rahbani est décédé ce samedi 26 juillet 2025 à l'âge de 69 ans, après un long combat contre la maladie, selon plusieurs médias libanais dont la chaîne Al-Mayadeen.
Fils de la légendaire chanteuse Fairouz et du compositeur Assi Rahbani, il laisse derrière lui une œuvre dense, à la croisée de la musique, du théâtre, de l'humour et de la politique.
Un parcours artistique précoce et percutant
Né le 1er janvier 1956, Ziad Rahbani baigne très tôt dans un univers artistique exceptionnel. Dès l'adolescence, il se distingue par ses talents de compositeur, pianiste, dramaturge, écrivain, journaliste et chroniqueur radio. Son premier grand projet, la pièce « Sahriyyeh » (1973), marque le début d'une série d'œuvres marquantes qui dénoncent, avec un style satirique et incisif, les dérives politiques et sociales du Liban.
Parmi ses pièces les plus célèbres figurent « Bennesbeh la bukra chou? », « Film amériké tawil », « Halla2 lawein », « Nazl el-Sourour » ou encore « Hkineh ya Jouzé », des créations qui ont profondément transformé le théâtre arabe contemporain en mêlant comédie, musique, réalisme politique et audace narrative.
Une voix libre dans un pays fracturé
Ziad Rahbani n'était pas qu'un artiste : il était aussi une conscience critique du Liban moderne. Farouchement engagé à gauche, il n'a cessé de dénoncer les inégalités, le confessionnalisme et la corruption politique, tout en affichant un soutien clair à la cause palestinienne et à l'idée de résistance.
Contrairement à l'image sage véhiculée par le clan Rahbani traditionnel, Ziad a choisi l'ironie, le réalisme et parfois la provocation pour bousculer les dogmes sociaux. Son humour noir et sa plume acérée ont fait de lui un observateur redouté, mais aussi aimé pour sa sincérité et sa lucidité.
Un héritage culturel inestimable
Avec sa musique teintée de jazz, de classique oriental et de sonorités modernes, Ziad Rahbani a aussi révolutionné la musique libanaise et arabe. Il a collaboré avec sa mère Fairouz sur plusieurs morceaux devenus cultes, tout en composant pour d'autres artistes et en produisant des spectacles uniques dans leur genre.
Son influence dépasse les frontières du Liban : en Tunisie, en Egypte, en Syrie, comme dans les diasporas arabes, ses œuvres continuent de susciter réflexions, débats et admiration. Ziad Rahbani a su créer un langage artistique à part entière, capable de parler au peuple tout en défiant les puissants.
Avec la disparition de Ziad Rahbani, le monde arabe perd l'un de ses artistes les plus libres, les plus critiques et les plus authentiques.
Son œuvre, à la fois miroir d'un Liban blessé et rêve d'un monde plus juste, continuera de résonner dans les esprits et les scènes du monde entier. Une voix dissonante, mais nécessaire, vient de s'éteindre — et laisse un vide que nul ne saurait combler.
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