Un jeune homme, aperçu masqué dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux en train de pointer une arme factice vers une patrouille de police et de proférer des menaces, a été interpellé, a indiqué le chroniqueur Riadh Jrad dans une publication sur sa page Facebook. Selon le même message, l'intéressé aurait utilisé un pistolet non fonctionnel pour intimider des agents lors d'un contrôle, des images ayant circulé largement en ligne. Dans sa réaction, Riadh Jrad dénonce l'instrumentalisation de la cause palestinienne par certains individus qui, selon lui, s'imaginent bénéficier d'une forme d'impunité en arborant des symboles de solidarité. Il fait référence à la récente « flottille du Soumoud », pointant que des personnes sous enquête, visées par des avis de recherche ou des interdictions de voyage, auraient tenté de se refaire une virginité publique « sur le dos d'une cause noble ». Le chroniqueur insiste sur le fait que nul n'est au-dessus de la loi, appelant à l'application ferme des textes contre toute atteinte à l'ordre public et à la sécurité des forces de l'ordre. En l'état, l'affaire soulève plusieurs enjeux : * Sécurité publique : l'usage d'armes factices pour semer la panique ou intimider des agents peut entraîner des poursuites pour trouble à l'ordre public, menaces et entrave à l'action des forces de l'ordre. * Responsabilité sur les réseaux sociaux : la mise en scène de comportements dangereux et leur diffusion peuvent aggraver les risques d'émulation et compliquer le travail des enquêteurs. * Clarté du cadre légal : la manipulation d'objets imitant des armes, même non létales, demeure sévèrement sanctionnée lorsqu'elle vise à intimider ou perturber le fonctionnement des services de sécurité. Cet épisode rappelle que le droit de manifester son opinion n'autorise ni la violence ni la menace, et que le soutien à une cause — quelle qu'elle soit — ne constitue ni couverture ni immunité en cas de délit. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!