Les nominations diplomatiques (entre 58 et 60 ambassadeurs) seront annoncées dans les semaines à venir, a déclaré aux médias, Ghazi Jomaa, Chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères. Le responsable s'exprimait en marge de la conférence sur la diplomatie tunisienne et le pouvoir politique dont les travaux se sont achevés vendredi 25 mai à Tunis. A la séance de clôture, le président de l'Assemblée Nationale Constituante, Mustapha Ben Jaafar, a relevé l'importance de tenir le dossier des nominations dans le corps diplomatique loin des considérations partisanes et des lobbies politiques. La diplomatie tunisienne doit être confiée à des compétences dotées d'une grande culture et capables de communiquer et de se conformer aux objectifs nationaux, au service de la patrie ». Pour Slaheddine Jourchi, journaliste et membre de l'Union tunisienne du service public et de la neutralité de l'administration, la nomination de diplomates sympathisants des « partis au pouvoir » est de nature à déstabiliser l'action diplomatique ». Jourchi comme plusieurs autres conférenciers se sont dits convaincus que la diplomatie ne peut être mieux servie que par les cadres du ministère des Affaires étrangères. Ghazi Ghrairi, professeur en droit, estime de son coté, que la diplomatie doit reposer sur un ensemble de principes et critères.A commencer par la définition des missions, objectifs et responsabilités des diplomates et le suivi continu de leur action, à la lumière des résultats atteints.