S'il est un élément qui a semé la discorde et attisé les tensions entre la première centrale syndicale du pays et le gouvernement, c'est bel et bien les Ligues de la Protection de la Révolution dont l'implication est avérée dans les événements de la place Mohamed Ali. Et même si le gouvernement persiste à les blanchir, l'Union Générale Tunisienne du Travail, elle, ne lâche pas du lest. S'exprimant sur les ondes de Mosaique Fm, Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint de l'UGTT a exigé la dissolution des LPR et réclamé la traduction de ses responsables devant la justice.