L'ancien ministre des affaires étrangères, Rafik Abdessalem, s'est dit, dans un entretien accordé au journal « Ashark Al Awsset » l'objet d'une campagne de dénigrement médiatique en soulignant qu'elle ne sera pas la dernière après le retentissement de l'affaire du « Sheratongate ». Tout en se plaçant au dessus de la mêlée, Rafik Abdessalem a affirmé avoir été blanchi par la commission de contrôle financier. « Tout ce qu'on colporte à mon sujet est pure calomnie et s'inscrit dans le cadre d'une campagne médiatique et politique menée avec trivialité » s'est insurgé l'ancien ministre des affaires étrangères. Il a par ailleurs, estimé faire les frais, de ses liens de parenté avec le président d'Ennahdha, Rached Ghannouchi. « Cette relation a été instrumentalisée à des fins politiques et il n'existe aujourd'hui aucun adversaire politique sérieux au mouvement Ennahdha ». Pour rappel, le mouvement Ennahdha a publié un communiqué où elle dénonce « une campagne politique et médiatique à l'encontre de Rafik Abdessalem menée par les réseaux de corruption de l'ancien régime » et lui exprime son inconditionnel soutien.