Le ministère de l'intérieur a rompu le silence après les déclarations de Lotfi Ben Jeddou à la tribune de l'Assemblée 19 septembre et dans le quel il soulignait le départ de plusieurs femmes en Syrie pour le jihed du nikeh et leur retour au pays enceintes. Déclarations qui ont suscité diverses réactions et interprétations. Face à cet embarras, le ministère de l'intérieur a publié un communiqué dans le quel il précise que: Le phénomène du jihed du nikeh n'est pas l'apanage de la Tunisie mais touche de plein fouet d'autres pays. Il a ajoute que ce sujet a été soulevée dans le cadre de l'examen de la situation sécuritaire du pays. En outre, le ministère ajoute que l'amplification de certains cas et leur impact sur la société et l'image de la Tunisie à l'extérieur ont imposé les explications sur ce phénomène qui rentrent dans le cadre de la transparence et du droit du citoyen à l'information. Par ailleurs, le ministère souligne avoir pris les mesures nécessaires pour lutter contre ce phénomène notamment le durcissement des contrôles sur les femmes de moins de 35 ans dans les aéroports, une lutte pour la protection de la nation et du citoyen. Le ministère affirme avoir démantelé plusieurs réseaux du jihed et arrêté plus de 80 personnes. Notons que le ministre de l'intérieur a affirmé lors de son intervention du 19 septembre que plus de 6000 jeunes ont été empêchés de rejoindre les terres du jihed depuis sa prise de fonction en mars 2013.
