A l'instar de la fête de l'indépendance et d'autres fêtes nationales, le gouvernement s'est fait bien silencieux sur la commémoration du cinquantième anniversaire de la fête de l'évacuation (Aid Al Jala) qui marque le départ des derniers soldats français du territoire tunisien. Pour la célébration de cette année concomitant avec l'Aid Al Idha, il pourrait bien invoquer quelques circonstances atténuantes. Néanmoins ce n'est pas la première récidive car ce simulacre d'absence de commémoration de fêtes qui, somme toute, s'inscrivent, dans la mémoire collective illustre un déni bien particulier. Invité sur les ondes de Shems Fm, Mohsen Marzouk, responsable des relations extérieures au sein de Nidaa Tounès s'est indigné contre le silence gouvernemental sur cet 50ème anniversaire de la fête de l'évacuation. Marzouk a estimé que cette fête constitue un repère, « une leçon pour l'avenir que nous voulons construire à la fois en continuité et en rupture avec les plaies du passé » a-t-il martelé.