Fayçal Zdiri, président de l'Observatoire Tunisien de la Sécurité républicaine et de la citoyenneté est intervenu sur Mosaïque FM, ce lundi 2 juin 2014, pour revenir sur l'enquête lancée à l'issue des événements de Kasserine. Fayçal Zdiri a indiqué que les agents de sécurité relevant de l'observatoire ont étudié les témoignages au sein du district de la garde nationale de Kasserine et que des découvertes ont été faites. Il a cité l'exemple d'un individu, dénommé Rtibi, relevant d'un groupe terroriste, avait été arrêté par la police judiciaire avec d'autres personnes, ajoutant que plusieurs d'entre-elles ont été libérées lors de leur transfert à Tunis pour enquête. Il a également évoqué le mandat de dépôt à l'encontre de 14 individus qui ont été relâchés par la suite, et qui sont impliqués dans l'attaque de la résidence de Ben Jeddou. Fayçal Zdiri a critiqué le traitement de ce genre d'affaires, précisant qu'il existe un problème entre l'enquêteur qui mène l'affaire et le juge d'instruction. « Nous avons découvert des données quant à l'attaque armée sur le domicile du ministre de l'Intérieur Ben Jeddou à Kasserine, qui pourraient semer la zizanie à Kasserine » a-t-il fait savoir sans plus de détails. « La Tunisie est plus chère que nos propres enfants, lorsque malheur arrivera, il emportera tout le monde » a déclaré Fayçal Zdiri. Fayçal Zdiri a insisté sur la nécessité de fournir aux agents de sécurité les équipements de lutte contre le terrorisme et programmer des formations aux différentes unités sécuritaires. « Il existe un grand manque d'effectif de sécurité à Kasserine, les martyrs qui sont tombés n'étaient pas formés pour la sécurité d'une institution ou de personnes ».