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Tunisie : En cas de victoire de BCE aux présidentielles, Moncef Marzouki passerait-il la présidence sans coups bas ou tordus ?
Publié dans Tunisie Numérique le 14 - 11 - 2014

Eu égard à la haine viscéral qu'il voue, sans s'en cacher, à BCE, il y a lieu de s'interroger, à juste titre, sur l'attitude qu'affichera Moncef Marzouki lors de la passation de pouvoir, bien sûr dans le cas où son grand rival emportera le scrutin présidentiel. Question avant terme ? Peut-être, mais rien n'empêche d'anticiper et de voir venir. Il vaut mieux prévenir que guérir dit-on.
Compte tenu de la nature imprévisible, hargneuse et têtue du président provisoire encore en exercice, qui a prouvé à maintes reprises qu'il n'a aucun sens de l'Etat et de la république, le scénario d'une passation houleuse et sulfureuse ne serait pas à écarter. A tout point de vue, ce moment sera, dans son esprit, le point le plus noir de son mandat. Cette sombre perspective lui bouffe certainement la cervelle, ce qui expliquerait peut-être le ton irascible, vindicatif et inquisiteur de sa présente campagne électorale, plutôt maladroite et brouillée. En prévision de la cérémonie de passation, il n'est pas exclu que Moncef Marzouki planche sur quelques stratagèmes ou subterfuges pour éviter cette cuisante déchéance.
Sans être mauvaise langue ou chasseur en eau trouble, quiconque est bien en droit de se poser la question sur la tournure scabreuse que prendrait la cérémonie de passation , si cérémonie il y aura, d'autant plus que Moncef Marzouki n'a laissé nourrir aucun doute sur ses sentiments d'animosité et d'inimité à l'encontre de BCE, qu'il considère son pire ennemi et non un adversaire politique, sans cesser de diaboliser et de vouer aux gémonies son parti, Nida Tounes. N'en a-t-il pas appelé à Dieu pour l'en préserver ? On dirait qu'il s'agit d'un virus ou d'une catastrophe naturelle.
Fou à lier comme il est, Moncef Marzouki serait capable de quitter au dernier moment le palais présidentiel sans procéder à la cérémonie de passation d'usage pour déjouer l'inévitable face à face avec BCE ou la traditionnelle poignée de main ou le tête à tête protocolaire. En outre, en cas de victoire de BCE aux présidentielles, la défaite de Moncef Marzouki sera affreusement double : Echec aux élections face à ce qu'il considère le diable personnifié, suivie de l'humiliation de lui céder, de main en main, yeux dans les yeux, sous les projecteurs et devant nombreux témoins, les clés et les coulisses de Carthage. Un instant terrible et non moins avilissant que le président sortant se démènerait vraisemblablement à éluder ou à empêcher.
Hypothèse exagérée ? Juste un petit peu pour rester objectif, mais toujours est-il que ce scénario indigne de la république, de la démocratie et de la Tunisie nouvelle tout court, n'est pas une vue de l'esprit ou un écran de fumée, il y a un fond de vérité plutôt incontestable tant Moncef Marzouki, outre ses expressions d'hostilité à l'égard de BCE et le peu de cas qu'il fait de la notion d'Etat, nous a habitués à ses sorties de routes, ses sauts périlleux et à ses réflexes égocentriques. Rien qu'à observer sa campagne électorale hystérique et séditieuse, basée sur un discours de division et de rancune, il est aisé de pressentir les acrobaties et les tours de force auxquelles Moncef Marzouki pourrait bien recourir, un regard mauvais plein les yeux et un rictus revanchard sur la bouche.
Avec lui, le pire coule de source, l'impromptu est une méthode de gouvernance. Si Moncef Marzouki, étant chef d'Etat, était capable de tant de fourberies, que dire alors d'un Moncef Marzouki, défait, aigri, découronné et évincé de ce trône auquel il tient bec et ongles ? Il faut s'attendre à tous les coups bas et tordus surtout quand il est question de son plus déchirant crève-cœur, à savoir quitter définitivement Carthage, et de son pire cauchemar, à savoir passer le flambeau présidentiel au candidat, choisi pourtant par l'électorat tunisien, qu'il abhorre le plus.
En conclusion, l'insondable et scandaleux scénario ci-dessus mentionné est certes à craindre mais reste possible, connaissant de quel bois vert se chauffe Moncef Marzouki. Espérons que, le cas échéant, ce dernier fera bon cœur devant mauvaise fortune et démentira cette funeste hypothèse, pour le bien de la république, de la démocratie et de l'image de la Tunisie.


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