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Tunisie : Le ministère de la santé (toujours) incapable de stopper les cas de rage humaine
Publié dans Tunisie Numérique le 19 - 11 - 2015

Un nouveau drame, un drame de plus, un drame de trop, vient de secouer la région de Mahdia, où un enfant âgé de 9 ans qui a été diagnostiqué atteint de la rage, est décédé le 14 novembre 2015, selon le délégué régional de la santé de Mahdia, Youssef Soula.
Suite à ce décès, une intervention urgente a été entamée, selon Youssef Soula, parallèlement au lancement de campagnes de sensibilisation.
Ce énième cas de rage humaine, qui plus est, se termine par le décès du patient, ne peut pas passer comme çà, avec la banalité d'un simple fait divers, sans que l'on se pose des questions sur l'efficacité du travail des services qui s'occupent de cette maladie au sein du ministère de la santé !
On aura beau dire que la lutte contre cette maladie, pourtant, un moment maitrisée par ces mêmes services de la santé quand ils étaient, probablement, dirigés par d'autres compétences, est un travail complémentaire et du ressort de services techniques relevant de plusieurs ministères, a la fois, il n'en reste pas moins, que le ministère de la santé qui a, en principe, la charge des cas humains de cette maladie, fait preuve de beaucoup d'insuffisances.
Il y a, certes, le problème des chiens errants qui se multiplient à la vitesse de la lumière dans notre pays qui s'est transformé en dépotoir à ciel ouvert, qui reste du ressort des services des municipalités, non pas en organisant des battues et des rodéos nocturnes pour abattre certains de ces chiens, ou pour les estropier, comme ils sont, parfois, en train de le faire, croyant, probablement, bien faire, mais en s'acquittant de leur devoir de collecte des ordures, pour priver ces meutes sauvages de leur garde manger. Il y a, aussi, certes, le problème de la rage de la faune sauvage de nos forêts qui reste du ressort des services du ministère de l'agriculture...
Mais le fait est que les cas humains, et surtout mortels, qui se multiplient, ne peuvent que mettre le doigt sur de graves insuffisances au niveau des services compétents du ministère de la santé. On va, certainement, nous sortir un responsable pour nous jurer ses grands Dieux, que le ministère a mis à la disposition des citoyens, dans toutes les régions du pays, le nécessaire pour vacciner les gens et les faire bénéficier des sérums antirabiques, en cas de morsures par des animaux suspects. Mais le problème n'en demeure pas moins, là, et qui prend de plus en plus d'ampleur.
C'est à se demander ce que sont en train de faire les premiers responsables de ce ministère ? Quels autres centres d'intérêt peuvent-ils avoir, en dehors de la santé des tunisiens et de leurs enfants ? Pourquoi ne se posent-ils pas les questions qu'il faut ? Pourquoi ne prennent-ils pas les dispositions qu'il faut ? Car, problème il y a. Et il mérite qu'on creuse un tant soit peu, la réflexion dessus. On ne peut, logiquement, pas concéder que des parents conscients que leurs enfants risquent de mourir dans les plus brefs délais suite à une morsure, et qui savent que le ministère de la santé a mis à leur disposition les moyens de les secourir à leur portée, fassent exprès et laissent, malgré tout, leurs enfants crever ! C'est qu'il doit y avoir un problème. Et le problème réside, certainement, dans un défaut d'information et d'éducation de ces familles qui vivent dans les zones à risque, où cette maladie est endémique et où le contact avec la faune sauvage et domestique est quotidien, et fait partie des gestes de tous les jours. Pourtant le ministère croit dur comme fer, qu'il est en train de faire de l'éducation sanitaire autour de cette maladie. Eh bien, il est évident que ces actions sont insuffisantes, et ne touchent pas les populations qu'il faut. Donc, soit les messages qu'ils sont en train de transmettre sont inintelligibles pour ces gens, soit que les supports utilisés pour véhiculer cette information sont erronés. Dans les deux cas, une remise en question est nécessaire, et une réévaluation de la campagne est plus qu'urgente, et on dira même, que des sanctions seraient, peut-être, nécessaires.
C'est à ces « petits » détails nécessaires et à ces actions qui ne demandent ni milliards de dinars ni matériel sophistiqué, ni médecins hyperspécialisés, que pourrait être jugée l'efficacité du ministère de la santé, et non aux grands projets qui n'aboutissent que rarement, ni aux études et commissions qui ne collent aucunement à la réalité du terrain. Commençons, d'abord, par des mesures qui ne demandent qu'un peu de bon sens, et beaucoup de bonne volonté, les grands projets viendront après, si jamais ils vont pouvoir aboutir


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