Dimanche 20 décembre 2015 des explosions ont touché un immeuble de Djaramana, un quartier de Damas, où résidait Samir Kuntar, un Libanais accusé par Israël d'avoir mené une sanglante attaque terroriste en 1979. Samir Kuntar avait été incarcéré en Israël jusqu'en 2008 puis il avait été libéré lors d'un échange de prisonniers avec le mouvement chiite libanais Hezbollah. « Deux avions israéliens ont mené le raid qui a visé l'immeuble à Djaramana et touché leur cible avec quatre missiles à longue portée » ont précisé les Forces syriennes de défense nationale. L'information de sa mort a été confirmée par le Hezbollah. « Le doyen des prisonniers libanais a été tué samedi soir lorsque des avions de l'ennemi sioniste ont bombardé un bâtiment résidentiel à Jaramana », une ville de la banlieue de Damas, a dit le communiqué en référence à Samir Kuntar. L'Entité sioniste montre, ainsi, qu'elle a le bras long, et qu'elle peut atteindre qui elle veut, là et quand elle veut. Alors qu'il lui était possible de tuer Kuntar quand il était sous les verrous dans ses prisons. Ensuite Israël a montré que grâce au « travail » de ses alliés dans la région, et grâce au « printemps arabe », elle est, désormais, capable d'intervenir au cœur de Damas impunément.