La commission chargée d'enquêter sur des substances potentiellement cancérigènes dans des barres chocolatées d'une marque internationale a décidé de prendre des mesures préventives, a indiqué, lundi, Mohamed Rabhi, directeur de l'Hygiène du milieu et de la protection de l'environnement au ministère de la santé. Tout en démentant les informations selon lesquelles des quantités de ce produit auraient été retirées des circuits de distribution, Rabhi a indiqué à la TAP que cette commission réunie lundi a décidé de durcir les procédures d'importation de ces barres chocolatées qui seront désormais soumises à un contrôle technique. « L'unique importateur de ce produit ne sera pas autorisé à le commercialiser à l'échelle locale que s'il se prévaut des documents officiels nécessairs justifiant la sécurité sanitaire du produit alimentaire en question » a-t-il encore ajouté. A l'heure actuelle, aucune des organisations et agences internationales n'a publié un communiqué pour confirmer ou infirmer ces allégations, a fait remarquer Rabhi, ajoutant que plusieurs pays dont l'Allemagne, pays producteur de cette marque de chocolats, n'ont pas encore pris de mesures pour interdire sa consommation. » L'étude publiée par l'ONG allemande sur des substances potentiellement cancérigènes dans ces barres chocolatées est le seul élément dont nous disposons actuellement », a-t-il précisé, faisant savoir que des échantillons du produit en question ont été envoyées au centre technique de l'emballage et du conditionnement ( PACKTEC) pour analyse. S'appuyant sur les affirmations de l'institut national de nutrition, Rabhi a assuré que cette marque de barres chocolatées ne « représente actuellement aucun risque pour la santé du consommateur « , dans la mesure où sa consommation n'est pas vraiment répandue en Tunisie en raison de sa cherté. Une commission technique composée de représentants de l'ODC et des ministères de la santé et du commerce ainsi que d'autres organismes publics a été formée pour enquêter sur cette affaire. L'ONG allemande FoodWATCH avait publié le 7 juillet une étude rapportant la présence de substances cancérigènes dans des barres chocolatées d'une marque internationale.
