Face aux menaces du président américain, Donald Trump de fermer le robinet d'aide financière aux palestiniens qu'il accuse de ne pas respecter ni écouter les américains en raison de leur refus de négocier avec les israéliens, les palestiniens ont affirmé que "Al Qods, (Jérusalem) n'est pas à vendre". Les Etats-Unis octroient, via les organisations des Nations unies, des aides de plus de 600 millions de dollars par an aux palestiniens, rappelle-t-on. "Nous payons les palestiniens DES CENTAINES DE MILLIONS DE DOLLARS par an sans reconnaissance ou respect de leur part", a écrit Donald Trump sur Twitter, avant d'ajouter "puisque les palestiniens ne sont plus disposés à parler de paix, pourquoi devrions-nous leur verser des paiements massifs à l'avenir?". Les palestiniens considèrent depuis l'annonce de Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, que les Etats-Unis ont pris parti et ne sont plus crédibles comme médiateur. Dans une déclaration, mercredi, en réaction au tweet de Donald Trump, un porte-parole de la présidence palestinienne a indiqué que l'autorité est prête aux négociations mais sur la base de la légalité internationale et des frontières de 1967 avec Al-Qods comme capitale éternelle de la Palestine.