Selon un nouveau bilan établi par la police norvégienne ce samedi 23 juillet 2011, le double attentat perpétré hier à Oslo et dans ses environs a tué au moins 91 personnes. La police a arrêté l'auteur des coups de feu sur l'île, un Norvégien de 32 ans, qu'elle tient pour responsable des deux attaques. La fusillade qui s'est produite dans un rassemblement politique sur l'île d'Utoeya près de la capitale norvégienne a tué au moins 84 personnes tandis que sept autres sont mortes dans l'explosion d'une bombe en plein coeur du quartier des ministères à Oslo. a police norvégienne a arrêté un homme de 32 ans, qu'elle présente comme un « fondamentaliste chrétien ». La presse révèle le nom de cet homme, décrit comme grand et blond : Anders Behring Breivik. La police a bloqué ses comptes sur les réseaux sociaux mais sur l'un d'eux, il décrivait ses centres d'intérêt : le culturisme, le conservatisme politique et la franc-maçonnerie. Il y affichait ses positions contre l'islam et son aversion pour le mélange des cultures. Sur un autre réseau social, il n'avait posté qu'un seul et unique message le 17 juillet dernier : « Une personne avec une conviction est aussi forte que 100 000 autres n'ayant que des intérêts ». Ce qui semble accréditer l'idée d'un acte froid, prémédité et bien préparé. Les témoins de la fusillade sur l'île d'Utoeya décrivent un homme d'un incroyable calme tirant méthodiquement sur toutes les personnes participant à cette université d'été, y compris sur celles qui s'étaient jetées à l'eau pour lui échapper. C'est d'ailleurs très calmement qu'il a réussi à atteindre l'île. Il s'est présenté avec un gilet de la police, il a prétendu venir faire un contrôle de sécurité après l'attentat à la bombe d'Oslo. Et comme tout semblait en règle, la sécurité l'a laissé passer et il a pris un bateau pour se rendre sur l'île. Les premières réactions dans le monde Toute la communauté internationale a réagi à ces deux attentats. Et d'abord l'Union européenne par la voix du président de la Commission européenne, Herman Von Rompuy, qui se dit « choqué ». En Grande-Bretagne, David Cameron est pour sa part « révolté », Nicolas Sarkozy condamne avec « la plus grande fermeté », au Canada, Stephen Harper est « horrifié ». De l'Australie à l'Amérique latine, les réactions sont nombreuses. Pour Barack Obama, ces attaques viennent rappeler qu'il faut « empêcher de tels actes de terrorisme » et la nécessité de coopérer dans le domaine du renseignement car bien sûr ces attentats rappellent le 11-Septembre, les attentats de Londres ou de Madrid. Folie meurtrière Le premier attentat, dans lequel une bombe a été utilisée, a visé le bâtiment du gouvernement. Une très violente explosion, probablement en provenance d'une voiture piégée, a ravagé l'imposante tour grisâtre qui abrite les bureaux du Premier ministre ainsi que tous les immeubles alentour. La rédaction d'un tabloïd se trouve tout à côté. Un des journalistes de ce journal raconte avoir vu des dizaines de personnes ensanglantées et d'autres choquées, sortir du siège du gouvernement dévasté et des immeubles environnants. Le bilan de sept morts et d'une dizaine de blessés est presque miraculeux quand on voit l'état de dévastation du quartier. Mais la folie meurtrière ne s'est pas arrêtée là. Peu de temps après, un homme qui portait un gilet de la police s'est présenté sur l'île d'Utoeya près d'Oslo où se tenait l'université d'été du Parti travailliste du Premier ministre. Il a demandé aux participants de se rassembler pour des raisons de sécurité et a ensuite ouvert le feu, tuant au moins 84 personnes selon le dernier bilan de la police. Selon un nouveau bilan établi par la police norvégienne ce samedi 23 juillet 2011, le double attentat perpétré hier à Oslo et dans ses environs a tué au moins au moins 91 personnes. La police a arrêté l'auteur des coups de feu sur l'île, un Norvégien de 32 ans, qu'elle tient pour responsable des deux attaques. La fusillade qui s'est produite dans un rassemblement politique sur l'île d'Utoeya près de la capitale norvégienne a tué au moins 84 personnes tandis que sept autres sont mortes dans l'explosion d'une bombe en plein coeur du quartier des ministères à Oslo. La police norvégienne a arrêté un homme de 32 ans, qu'elle présente comme un « fondamentaliste chrétien ». La presse révèle le nom de cet homme, décrit comme grand et blond : Anders Behring Breivik. La police a bloqué ses comptes sur les réseaux sociaux mais sur l'un d'eux, il décrivait ses centres d'intérêt : le culturisme, le conservatisme politique et la franc-maçonnerie. Il y affichait ses positions contre l'islam et son aversion pour le mélange des cultures.